En direct
A suivre

Les deux Corées rassemblées à Pyongyang lors d'un nouveau sommet en septembre

Un voyage à Pyongyang du président sud-coréen Moon Jae-in serait le premier au Nord en plus d'une décennie d'un chef d'Etat sud-coréen.[ROSLAN RAHMAN / AFP]

La Corée du Nord et la Corée du Sud ont décidé, ce lundi 13 août, de tenir un sommet à Pyongyang au moins de septembre prochain. Il pourrait marquer une nouvelle étape importante dans le rapprochement historique entre les deux pays. 

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, qui cite un communiqué commun, la décision a été prise en marge de discussions entre les deux parties de la zone démilitarisée (DMZ). Aucune date précise n'a pour l'heure été donnée. 

Un voyage à Pyongyang du président sud-coréen Moon Jae-in serait le premier au Nord en plus d'une décennie d'un chef d'Etat sud-coréen.

«Main dans la Main»

Lors de leur sommet historique en avril, dans la DMZ, M. Moon et le leader nord-coréen Kim Jung-un avaient déjà décidé que le premier rendrait visite au second à l'automne. 

Les pourparlers de lundi, qui se tiennent dans la partie nord du village frontalier de Panmunjom, dans le DMZ, avaient été proposés la semaine dernière par Pyongyang, qui a récemment renoncé à la volonté de Washington de maintenir les sanctions. «Nous avons entamé une période au cours de laquelle nous marchons main dans la main, plutôt que de nous mettre sur le chemin de l'autre», a affirmé le chef de la délégation nord-coréenne, Ri Son Gwon. 

En dépit des rapprochements observés depuis le début de l'année, les sanctions internationales décidées contre la Corée du Nord en raison des ses programmes nucléaires et balistiques ont empêché la reprise de la coopération économique intercoréenne, et peu de progrès ont été faits sur la question cruciale de la dénucléarisation du Nord. 

Des raltions cordiales depuis le début de l'année

Le ministre de l'Unification Cho Myoung-gyon, à la tête de la délégation du Sud, a jugé important que les deux Corées gardent le «même état d'esprit». «Beaucoup de sujets vont être évoqués, mais je crois que tous les problèmes peuvent être réglés avec cet état d'esprit». Il a évoqué la possibilité que Pyongyang mette sur la table la question des sanctions. 

Après deux années de montée des tensions, la péninsule est depuis le début de l'année le théâtre d'une exceptionnelle détente. Celle-ci s'est notamment concrétisée par le sommet d'acril maus aussi par la rencontre historique, en juin à Singapour, entre M. Kim et Donald Trump. 

Les échanges entre le Nord et le Sud se sont intensifiés au point que les deux camps prévoient, la semaine prochaine et pour la première fois en trois ans, une réunion des familles séparées depuis la Guerre de Corée (1950-1953). 

Mais même si les relations se sont réchauffées, peu de progrès ont été enregistrés sur la question fondamentale des arsenaux prohibés du Nord et sa dénucléarisation. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités