En Indonésie, quatre personnes ont été arrêtées. Elles sont soupçonnées d'être impliquées dans un trafic de bébés sur Instagram.
Le compte se faisait passer pour celui d'une agence de bien-être familial. Il publiait des photos de femmes enceintes, d'échographies et de nouveau-nés, précisant leur âge, leur lieu de naissance, et leur religion.
![Un nouveau-né le 6 octobre 2018 sur un navire-hôpital dans le port de Palu, à Pantoloan, après le séisme doublé d'un tsunami qui a frappé la ville [ADEK BERRY / AFP]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/b0e0cb2767a2897cbd1eab8f4e20894daf52a258.jpg?itok=6JeRfiEM "Un nouveau-né le 6 octobre 2018 sur un navire-hôpital dans le port de Palu, à Pantoloan, après le séisme doublé d'un tsunami qui a frappé la ville [ADEK BERRY / AFP]")
C'est le mercredi 10 octobre, au cours d'une conférence de presse, que la police indonésienne a affirmé avoir arrêté quatre personnes, après avoir intercepté une transaction qui devait avoir lieu le 3 septembre dernier.
1.279 euros, le prix d'un nourrisson
Une jeune femme de 22 ans souhaitait alors vendre son bébé de 11 mois pour 15 millions de roupies indonésiennes (environ 850 euros). Le vendeur devait également 5 millions de roupies (284 euros) à un intermédiaire, et 2,5 millions (142 euros) au propriétaire de la page Instagram.
Ces quatre personnes ont été placées en détention. Elles risquent jusqu'à quinze ans de prison.
Mais l'enquête ne s'arrête pas là : les autorités sont toujours à la recherche d'un autre bébé, qui a lui été vendu.