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Elections anticipées ou non ? Netanyahou doit choisir

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une réunion hebdomadaire de son gouvernement, le 12 août 2018 à Jérusalem [JIM HOLLANDER / POOL/AFP/Archives] Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une réunion hebdomadaire de son gouvernement, le 12 août 2018 à Jérusalem [JIM HOLLANDER / POOL/AFP/Archives]

Provoquer des élections anticipées ou payer le prix pour sauver sa coalition: le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou fait face à des choix difficiles après la démission de son ministre de la Défense dénonçant le cessez-le-feu conclu à Gaza.

Le sort du gouvernement considéré comme le plus à droite de l'histoire d'Israël semble dépendre largement de la décision de M. Netanyahou d'accéder ou non aux exigences de l'un de ses principaux rivaux et d'attribuer à son ministre de l'Education, Naftali Bennett, le portefeuille de la Défense, rendu disponible par la démission fracassante d'Avigdor Lieberman.

M. Lieberman a formellement présenté sa démission par écrit jeudi, a indiqué son ministère. Mais c'est mercredi qu'il a claqué la porte, plongeant le gouvernement dans la crise, au lendemain du cessez-le-feu conclu indirectement par Israël avec le mouvement islamiste Hamas et ses alliés dans la bande de Gaza.

La trêve a mis fin à la pire confrontation armée depuis la guerre de 2014 dans et autour de l'enclave coincée entre Israël, Egypte et Méditerranée. Entre lundi et mardi, au lendemain d'une incursion israélienne dans la bande de Gaza ayant mal tourné, les groupes palestiniens ont tiré des centaines de roquettes et d'obus de mortier sur Israël. L'armée israélienne a riposté en frappant des dizaines de position palestiniennes. Quatorze Palestiniens ont été tués par les tirs et frappes israéliens. Les hostilités ont causé la mort d'un officier israélien et d'un autre Palestinien travaillant en Israël, tué par une roquette.

Après des mois de tensions et plusieurs escalades, les protagonistes ont rarement parus plus proches d'un quatrième conflit, avant l'annonce du cessez-le-feu sur intercession égyptienne. L'ultranationaliste ministre de la Défense, partisan de la manière forte contre le Hamas au pouvoir à Gaza, a parlé de "capitulation devant le terrorisme" et appelé à des législatives "le plus tôt possible".

 

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