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La garde à vue de Carlos Ghosn prolongée jusqu'au 10 décembre

Le PDG de Renault Carlos Ghosn le 20 octobre 2016 lors d'une conférence de presse à Tokyo, au Japon [TOSHIFUMI KITAMURA / AFP/Archives] Le PDG de Renault Carlos Ghosn le 20 octobre 2016 lors d'une conférence de presse à Tokyo, au Japon [TOSHIFUMI KITAMURA / AFP/Archives]

La garde à vue de Carlos Ghosn a été prolongée de dix jours par la justice japonaise ce vendredi.

A ce stade, le PDG de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est toujours soupçonné d'avoir minimisé ses revenus chez Nissan d'un milliard de yens par an (7,7 millions d'euros) sur la période d'avril 2010 à mars 2015, dans des documents publics remis par la société aux autorités financières nipponnes.

Or selon une source proche du dossier interrogée par l'AFP, l'enquête montre que cette situation a débuté dès 2009 et perdurait encore l'an dernier.

Les investigations pourraient donc théoriquement être étendues à d'autres années, ou bien à d'autres motifs, Nissan reprochant à son ancien patron d'avoir commis des abus de biens sociaux, tels que l'usage de résidences de luxe aux frais de la compagnie. Dans ce cas, M. Ghosn, qui nie toute malversation, pourrait être de nouveau interpellé et le processus se répéter.

Critiques jugées infondées

Face à certaines critiques à l'étranger, en particulier en France, sur la longueur et les conditions de détention, le parquet s'est défendu. "Chaque pays a sa propre histoire, sa propre tradition, ses propres systèmes judiciaires. Je ne critique pas les règles des autres pays juste parce qu'elles sont différentes, et je trouve cela malvenu de le faire", a déclaré Shin Kukimoto, procureur adjoint de Tokyo, à l'occasion d'une conférence de presse jeudi.

 

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