La sonde Osiris-Rex s’est récemment posée sur l’astéroïde Bennu, qui menace d’entrer en collision avec la Terre en 2175. Partie en septembre 2016, Osiris-Rex a été programmée pour rapporter en 2023 jusqu’à 2 kilos de matière.
Des prélèvements qui serviront à mieux connaître l’astéroïde (densité, composition précise…) et donc aux scientifiques de la Nasa d’établir à l’avance différents scénarios pour éviter qu’un drame ne se produise au XXIIe siècle. Car le risque de collision avec notre planète existe, bien qu’il soit minime, avec une probabilité estimée à une chance sur 24.000.
#WelcomeToBennu! After two years of travel – and more than a decade of planning and work by my team – I’m here. But Arrival is just the beginning… https://t.co/0bQPUwqUCp
Credit: NASA/Goddard/University of Arizona pic.twitter.com/VyPG3gRRdw— NASA's OSIRIS-REx (@OSIRISREx) 3 décembre 2018
Mais ce n’est pas tout. Les échantillons récoltés seront également ensuite croisés avec ceux prélevés sur Ruygu, un autre astéroïde aux caractéristiques proches de Bennu, bien que plus grand que lui (900m de diamètre contre 500 m), et actuellement surveillé par la sonde japonaise Hayabusa 2.
Achievement unlocked: "We have arrived!" Our @OSIRISREx mission reached asteroid Bennu, where it will spend almost a year mapping and studying to find a safe location to collect a sample. Watch: https://t.co/zI282xjLzc pic.twitter.com/VMPs7SIfSf
— NASA (@NASA) 3 décembre 2018
Outre la comparaison avec Ruygu, l’analyse de Bennu doit aussi permettre aux astronautes de déterminer si la «matière organique et potentiellement hydratée, présente sur Bennu, a les mêmes similitudes que celles du vivant sur Terre et que l'eau des océans terrestres», explique à nos confrères de Futura Sceinces, l’astrophysicien Patrick Michel. Par ailleurs, sa structure propre riche en carbone pourrait aider les chercheurs à en savoir plus sur la formation de notre système solaire.
A bien des égards, Osiris-Rex recèle d’enjeux déterminants pour la communauté scientifique.