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Sri Lanka : deux bourreaux recherchés en vue du rétablissement de la peine de mort

Des centaines de personnes sont susceptibles d'être condamnées à mort au Sri Lanka (image d'illustration) [JOEL NITO / AFP]. Des centaines de personnes sont susceptibles d'être condamnées à mort au Sri Lanka (image d'illustration) [JOEL NITO / AFP].

Les candidats doivent avoir entre 18 et 45 ans, posséder une «force mentale» et «d'excellentes aptitudes morales», et être Sri Lankais. Une campagne pour recruter deux bourreaux en vue du rétablissement probable de la peine de mort au Sri Lanka a été lancée. Les entretiens auront lieu dès le mois prochain.

Une annonce de recrutement a été publiée lundi, dans les colonnes du quotidien pro-gouvernemental Daily News. Le salaire mensuel des bourreaux sera de 36.310 roupies (180 euros), une somme supérieure à la moyenne pour des fonctionnaires.

En prenant comme modèle la politique anti-drogues des Philippines, le président du Sri Lanka a indiqué la semaine dernière qu’il souhaitait un retour de la peine de mort.

Maithripala Sirisena a profité d’un déplacement chez le sulfureux Rodrigo Duterte pour saluer la façon dont il menait la lutte face à la drogue. Largement dénoncée par le reste de la communauté internationale, celle-ci se base sur des actions violentes des forces de l’ordre, qui n’hésitent pas à tuer les trafiquants.

Le président sri lankais a ainsi évoqué un retour de la peine de mort, qui n'est plus appliquée depuis 1976 dans le pays.

du travail pour les bourreaux

Les services pénitentières ont ainsi anticipé la décision de leur dirigeant. «Nous ne savons pas encore si le gouvernement va rétablir la peine capitale, mais nous voulons engager deux bourreaux pour pourvoir les postes vacants et être prêts si il faut exécuter les trafiquants de drogue», a déclaré à Reuters un porte-parole.

Les futurs bourreaux pourraient avoir beaucoup de travail. Au moins vingt-cinq personnes sont actuellement susceptibles d’être exécutées pour trafic de drogue, et 436 autres, dont six femmes, sont passibles de la peine de mort pour d’autres crimes.

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