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Le tribunal rejette la demande de Carlos Ghosn d'assister au CA de Nissan

Carlos Ghosn à Tokyo, le 9 mars 2019 [JIJI PRESS / JIJI PRESS/AFP] Carlos Ghosn à Tokyo, le 9 mars 2019 [JIJI PRESS / JIJI PRESS/AFP]

Le tribunal a rejeté la demande de Carlos Ghosn d'assister au CA de Nissan Il est actuellement assigné à résidence à Tokyo après plus de cent jours de prison pour malversations financières présumées.

Même si M. Ghosn a interdiction de rencontrer les protagonistes de l'affaire, le tribunal pouvait l'autoriser à participer à cette réunion. Contacté par l'AFP, le cabinet de son principal défenseur, Junichiro Hironaka, s'était refusé à tout commentaire.

«C'est au tribunal de décider, et Nissan n'a pas de rôle direct dans le processus», avait réagi de son côté un porte-parole de Nissan. Le conseil d'administration du groupe se réunit mardi après-midi au siège de Yokohama (banlieue de Tokyo), a précisé une source proche de la compagnie.

Carlos Ghosn à son arrivée à sa résidence de Tokyo, le 8 mars 2019 [Behrouz MEHRI / AFP]
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Carlos Ghosn à son arrivée à sa résidence de Tokyo, le 8 mars 2019

Le dirigeant avait été révoqué en novembre de la présidence de Nissan, quelques jours après son arrestation le 19 novembre à Tokyo, à la sortie de son jet privé, mais il reste administrateur tant que l'assemblée générale des actionnaires n'a pas voté sa destitution.

Elle se tiendra le 8 avril à cette fin, ainsi que pour désigner au siège d'administrateur laissé vacant le nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard.

Le magnat de l'automobile déchu, qui se dit innocent, a été inculpé pour minoration d'une partie de ses revenus pour un montant de 9,23 milliards de yens (74 millions d'euros) de 2010 à 2018, dans les rapports de Nissan remis aux autorités boursières. Il a également été inculpé pour abus de confiance.

Dans l'attente de son procès, qui n'interviendra pas avant plusieurs mois, M. Ghosn, qui vient de fêter ses 65 ans, a interdiction de quitter, même brièvement, le Japon, il n'a pas accès à Internet, ses allées et venues ainsi que celles de ses visiteurs sont filmées et les images régulièrement remises au tribunal.

Le parquet a cependant jugé vendredi que ces «conditions de libération sous caution n'étaient pas efficaces pour empêcher une altération de preuves compromettantes».

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