Elle est à l'origine de la pétition la plus populaire jamais soumise sur le site Internet du Parlement britannique. Pourtant, Margaret Anne Georgiadou est également la cible d'insultes et autres menaces de mort.
«Ces dix dernières heures, [j'ai] reçu trois menaces de mort au téléphone, mon compte [Facebook] a été piraté et j'ai reçu un torrent d'insultes sur Facebook», a-t-elle expliqué sur Twitter hier, samedi 23 mars. «Qui serait prêt à tuer pour le Brexit ?», s'est interrogée cette femme de 77 ans, qui a été contrainte de supprimer son compte Facebook.
Hi - am the person responsible for the Revoke Art 50 petition. Just needed to tell you that 1. am currently visiting Cyprus. and 2. last night I had three telepohoned death threats. (!) Who wants Brexit so much that they are prepared to kill for it?
— margaret georgiadou (@madgie1941) 23 mars 2019
IN the past 10 hours have had three death threats over the phone, my fb account has been hacked andhad a torrent of abuse on Facebook. Am closing my FB account.
— margaret georgiadou (@madgie1941) 23 mars 2019
Actuellement à Chypre, Margaret Anne Georgiadou n'a pas eu l'occasion de participer à la plus grande marche jamais organisée au Royaume-Uni, qui a réuni plus d'un million de personnes hier dans les rues de la capitale selon les organisateurs.
Ce dimanche 24 mars, la pétition réunissait plus de 4.950.000 signatures. L'engouement était tel que, cette semaine, environ 2.000 personnes signaient chaque minute.
Le gouvernement britannique a l'obligation de répondre à toute pétition recueillant au moins 10.000 signatures, tandis que le Parlement britannique doit lui prendre en considération toutes celles qui dépassent les 100.000 signatures pour organiser un débat.