En direct
A suivre

Derniers jours pour envoyer sa voix sur Mars

Le rover qui doit transporter les bandes sons sur Mars. Le rover qui doit transporter les bandes sons sur Mars.[BEN STANSALL / AFP]

Sortez les micros. Il ne reste plus que quelques jours pour participer à un projet du programme spatial européen (ESA), qui permet à chacun d'envoyer sa voix sur Mars. La cloture des inscription est prévue le 20 avril.

Cette idée de projet participatif rentre dans le cadre des expériences d'ExoMars, une mission qui consiste à envoyer un rover sur la planète rouge en 2020. Le robot aura notamment comme objectif de déterminer si la foudre y existe, comme c'est évidemment le cas sur Terre, mais également sur Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pour y parvenir, des équipements d'enregistrements audio seront installés sur le Rover. 

Et pour vérifier que ces sons sont conformes à ce que l'oreille humaine entendrait sur place, il faut un outil de comparaison. Et c'est là que les enregistrements sélectionnés sur Terre par l'ESA sont importants. Si l'instrument capte les bandes sons exactement comme elles ont été enregistrées, les scientifiques sauront que tout ce qu'ils entendront sur Mars sera fidèle à la réalité. 

La tendance du participatif spatial 

Pour faire partie de ce projet, il faut donc déposer l'enregistrement sur une plateforme tchèque, du nom de Vesmir, avant le 20 avril 2019. Il est ensuite possible de voter pour ses enregistrements préférés sur le site. 

Si ces votes ne sont qu'indicatifs, et ne seront pas nécessairement pris en compte par l'ESA, deux enregistrements se détachent clairement. Le premier est un extrait de musique électronique nommé House On Mars, quand le second est un extrait d'émission télévisée espagnole très utilisé comme mème sur les réseaux sociaux.

Ce n'est pas la première fois que les scientifiques font appel à la population pour des projets spatiaux. En 2020, Sanctuary devrait se poser sur la Lune. Il s'agit d'une collection de 11 disques de saphir, sur lesquels sont gravés des milliers d'informations scientifiques, des dessins d'enfants ou encore des selfies grâce à une technologie de pointe. Le but étant de «laisser un témoignage de ce qu'y fait l'humanité, ici et maintenant», explique Roland Lehoucq sur le site de l'Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités