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Joe Biden, l'ancien vice-président américain, accusé de comportement déplacé par une militante démocrate

L'ancien vice-président américain a réagi aux propos de Lucy Flores[ETHAN MILLER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Lucy Flores, une militante du parti démocrate américain, a publié un long texte sur le site «The Cut», dans lequel elle accuse Joe Biden, l'ancien vice-président des Etats-Unis, de comportement inapproprié.

Les faits se seraient déroulés en 2014, lors d'un meeting électoral dans le Nevada. «Alors que je respirais profondément pour me préparer à défendre mes idées devant la foule, j'ai senti deux mains sur mes épaules. Je me suis figée. 'Pourquoi le vice-président des Etats-Unis est-il en train de me toucher'?», explique la Démocrate de 39 ans. 

Puis de poursuivre : «Je l'ai senti se rapprocher de moi par derrière. Il s'est penché et a senti mes cheveux. J'étais rouge de honte. J'ai pensé : 'je ne me suis pas lavée les cheveux aujourd'hui et le vice-président des Etats-Unis est en train de les sentir. Et surtout, c'est quoi ce p***** de délire ? Pourquoi le vice-président des Etats-Unis sent-il mes cheveux ?». 

Lucy Flores a ensuite donné davantage de détails perturbants, soutenant notamment que Joe Biden lui avait «fait un énorme et long baiser sur l'arrière de la tête». «Je ne voulais rien de plus qu'il s'éloigne de moi [...] Je n'avais jamais vécu quelque chose d'aussi ouvertement déplacé et perturbant», a-t-elle déclaré. 

joe biden nie les accusations 

Bill Russo, le porte-parole de Joe Biden, a publié dimanche 31 mars un communiqué dans lequel l'ex-vice-président de Barack Obama se justifie : «Pendant mes nombreuses années de campagne et de vie publique, j'ai serré d'innombrables mains, pris des gens dans mes bras, eu des gestes d'affection, de soutien ou d'encouragement. Et pas une seule fois -jamais- n'ai-je eu l'impression d'avoir eu un comportement déplacé. Si l'on pense que c'est le cas, j'écouterai avec respect. Mais ça n'a jamais été mon intention [...]». 

Des accusations qui tombent très mal pour Joe Biden, pressenti comme favori, avant même d'avoir annoncé sa possible candidature à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2020

 

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