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Attentat au Bataclan : Trump persiste, un homme armé aurait pu sauver des vies

Comme il l'avait fait il y a un an, presque jour pour jour, devant la même audience, le milliardaire républicain est longuement revenu sur cette sombre journée du 13 novembre. Comme il l'avait fait il y a un an, presque jour pour jour, devant la même audience, le milliardaire républicain est longuement revenu sur cette sombre journée du 13 novembre. [SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois affirmé, vendredi, que de nombreuses vies auraient pu être sauvées lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, si la règlementation française sur les armes était moins stricte.

Au total, 130 personnes étaient mortes et plusieurs centaines avaient été blessées dans une série d'attentats à Paris et Saint-Denis revendiqués par Daesh. Un des commandos a tué 90 personnes dans la salle de concert du Bataclan.

«Paris, il disent qu'ils ont là-bas les lois les plus sévères au monde sur les armes», a lancé Donald Trump lors d'un discours à Indianapolis devant la National Rifle Association (NRA), puissant lobby des armes à feu.

Comme il l'avait fait il y a un an, presque jour pour jour, devant la même audience, le milliardaire républicain est longuement revenu sur cette sombre journée du 13 novembre.

«Ils ont tué une personne, une autre, une autre, une autre.. Des centaines de personnes ont été tuées et blessées ce jour-là».

L'attaque n'aurait probablement pas eu lieu selon Trump

«La fusillade a duré si longtemps et il n'y avait rien à faire (...). Si une personne avait eu une arme de l'autre côté, le bilan aurait très bien pu être complètement différent», a-t-il poursuivi.

Le locataire de la Maison Blanche a encore ajouté que l'attaque n'aurait «probablement pas eu lieu» si la réglementation sur les armes était moins stricte «car ces lâches auraient su qu'il y aurait des gens avec des armes» sur place.

En 2018, les déclarations de Donald Trump avaient provoqué une vive réaction au sein du gouvernement français. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait dénoncé des propos «choquants» et «pas dignes du président de la première puissance mondiale».

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