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Une œuvre de Banksy vole la vedette à la Biennale de Venise

Bien que n'ayant pas été invité à l'événement, l'artiste britannique a tenu son rang, en dévoilant une toute nouvelle oeuvre : «Venice in Oil». [Capture Instagram / @banksy].

Sept mois après avoir marqué les esprits avec l'autodestruction de l'une de ses toiles à Londres lors d'une vente aux enchères, le Britannique Banksy, enfant terrible de l'art contemporain mondial, refait parler de lui, cette fois depuis l'Italie.

Dans une vidéo postée mercredi 22 mai sur son compte Instagram, on apprend ainsi que le street artist a une nouvelle cible : la Biennale de Venise, qui s'est ouverte le 11 mai dernier.

«Bien qu'étant l'événement artistique le plus grand et le plus prestigieux au monde, je n'y ai jamais été invité pour une raison quelconque», déplore-t-il, non sans une certaine ironie.

Comme un pied de nez, cela ne l'a pourtant pas empêché de déployer un stand sauvage, pour présenter une toute nouvelle oeuvre, à deux pas de l'emblématique place Saint-Marc.

«Venice in Oil»

Sous l'oeil des badauds, Banksy a ainsi révélé un ensemble de toiles qui, une fois assemblées, représentent un gigantesque paquebot tentant de se frayer un chemin au milieu d'une myriade de gondoles, flottant çà et là sur le Grand Canal, le fleuve qui traverse la Sérénissime.

«Venice in oil», tel est le titre choisi pour cet incroyable assemblage. Une désignation à double sens, puisque «oil», qui signifie «huile», qualifie aussi bien les pigments qui composent la peinture à l'huile, que le pétrole, le carburant des bateaux de croisière qui menacent et souillent la cité des Doges. 

Une performance toutefois éphémère, puisque Banksy sera délogé par une patrouille de police, faute de pouvoir présenter une autorisation d'exposer.

Mais le sulfureux artiste, qui n'est pas à son coup d'essai, n'a pas quitté Venise sans laisser un souvenir, à portée politique.

Un graffiti découvert

Un graffiti a en effet été découvert sur les murs de la ville. Il représente un enfant vêtu d'un gilet de sauvetage brandissant une fusée de détresse laissant échapper une fumée rose.

Fidèle à sa réputation, l'artiste n'a pas revendiqué la paternité de son œuvre et ne l'a pas (encore ?) relayée sur ses réseaux sociaux. Mais son style, inimitable, laisse peu de place au doute.

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