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Bientôt un implant pour être protégé du VIH pendant un an ?

Chaque année, environ 6000 personnes se découvrent séropositives en France. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

En 2018, 1,7 million de personnes ont été infectées par le VIH dans le monde. Pour faciliter la prévention et limiter les contaminations, le laboratoire Merck travaille sur un implant censé protéger du virus pendant au moins un an.

Les résultats d'une étude clinique ont été présentés lors de la conférence scientifique internationale sur le sida (IAS), mercredi 23 juillet à Mexico.

Au cours d'un premier essai chez l'homme, le laboratoire américain a montré qu'au bout de douze semaines d'utilisation, l'implant était bien toléré et délivrait la bonne dose de médicament.

Inspiré des implants contraceptifs, ce nouvel outil de prévention reprend le principe de la prophylaxie pré-exposition (PrEP). Ce médicament antirétroviral a révolutionné la lutte contre le VIH en protégeant efficacement des contaminations. La nécessité de le prendre quotidiennement ou avant chaque rapport à risque reste néanmoins une contrainte pour certaines populations.

Une molécule dix fois plus puissante

Grâce à l'implant, l'antiviral pourrait être injecté en continu, assurant une protection contre le VIH sur le long terme. «Au moins un an» selon le laboratoire. Interviewé par le New York Times, le médecin en chef de Merck, Roy D. Baynes, assure que la molécule utilisée est dix fois plus puissante que les autres médicaments utilisés contre le VIH.

Le projet semble réellement prometteur mais d'autres études doivent être réalisées afin de vérifier que l'implant offre le même niveau de protection que la prise orale de médicaments.

 

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