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Brésil : les deux cargos iraniens bloqués depuis début juin ont appareillé

Le cargo iranien Bavand, sur le port de Paranagua, au Brésil, le 19 juillet, 2019.  [Heuler Andrey / AFP/Archives] Le cargo iranien Bavand, sur le port de Paranagua, au Brésil, le 19 juillet, 2019. [Heuler Andrey / AFP/Archives]

Les deux cargos iraniens qui étaient bloqués depuis début juin au Brésil ont levé l'ancre samedi, ont annoncé les autorités portuaires.

La Cour suprême du Brésil avait ordonné il y a quelques jours au géant pétrolier brésilien Petrobras, coté à la Bourse de New York, de fournir du combustible aux deux navires, retenus dans ce pays de crainte de sanctions américaines.

Selon l'administrateur du port de Paranaguá, dans l'Etat de Paraná (sud), le cargo Termeh a appareillé à la mi-journée samedi pour un autre port brésilien où il doit charger du maïs. Le Bavand, qui a déjà sa cargaison de maïs, mettra le cap sur l'Iran dans la nuit, pour un voyage qui durera environ 30 jours.

La compagnie Petrobras a confirmé de son côté avoir ravitaillé les deux navires en carburant.

L'Iran avait menacé le géant sud-américain de suspendre ses importations de maïs et d'autres produits brésiliens si ce groupe pétrolier n'approvisionnait pas les cargos immobilisés à Paranagua.

Les cargos Bavand et Termeh, qui appartiennent à la compagnie iranienne Sapid Shipping, se trouvaient au Brésil depuis les 8 et 9 juin, respectivement.

Le cargo iranien Bavand le 19 juillet 2019 au Brésil. [Heuler Andrey / AFP/Archives]
Le cargo iranien Bavand le 19 juillet 2019 au Brésil.

Petrobras avait expliqué sa décision de ne pas les approvisionner en disant que l'entreprise propriétaire des deux navires iraniens se trouve sur une liste noire de l'agence fédérale américaine OFAC, chargée des sanctions financières.

Cette compagnie pétrolière avait souligné que si elle «fournissait du combustible à ces navires, elle risquerait de figurer sur cette même liste, ce qui pourrait occasionner de graves préjudices».

Cet incident s'est produit à un moment où les tensions dans le Golfe ont été récemment ravivées par le retrait des Etats-Unis en mai 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de lourdes sanctions américaines contre Téhéran.

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