Il n’a pas eu peur de se mouiller. Pour montrer l’ampleur des inondations dans la région de Kot Chatta, au Pakistan, le journaliste Azadar Hussain de la chaîne locale GNN a fait son direct avec de l’eau jusqu’au cou.
Il a alors expliqué que le débordement de l’Indus, grand fleuve de l'Asie du Sud, a submergé des milliers d'acres de terres agricoles et que désormais, il menaçait dangereusement des zones résidentielles.
«Les habitants de la région ont appelés les autorités pakistanaises à prendre des mesures concrètes et immédiates pour limiter les dégâts causés par les inondations», a-t-il déclaré.
ज़लज़ला रिपोर्टिंग #StopLynchings #WeMissSRKOnBigScreen #PakArmy #Afghanistan #Pakistan @chitraaum @SushantBSinha @sardesairajdeep @sardanarohit pic.twitter.com/IttMAO1s6R
— Mohit Singh (@coolindian) July 27, 2019
Si certains sont restés sceptiques, «J'apprécierais que son directeur NE le choisisse PAS pour couvrir la conférence à venir sur les avancées en gynécologie et en proctologie», d'autres ont au contraire applaudis son courage sur les réseaux sociaux en comparant notamment son reportage à celui de la journaliste indienne Chitra Tripathi.
Cette dernière avait couvert un évènement similaire à bord d’un radeau tiré par des Dalis, aussi connus sous le nom d'Intouchables, un groupe d'individus appartenant à une caste méprisée. «Regarde la différence. D'un côté Chitra Tripathi exploite les pauvres intouchables. Et de l’autre l’engagement du journaliste pakistanais entièrement sous l'eau. Quelle honte !», peut-on lire en commentaire.
I would appreciate it if his news director NOT select him to report on the upcoming Advances in Gynecology and Proctology conference.
— Condescending Rumi (@CondescendingRu) July 27, 2019
see the difference
in one side @chitraaum is exploiting the poor dalit people
and see the dedication of the Pak journalist, full underneath water
what a shame pic.twitter.com/Uzu4C297aR— MiLord (@MiLord_Justice) July 28, 2019
Selon le dernier bilan de l'autorité nationale de gestion des catastrophes, au moins 71 personnes sont décédées au cours du dernier mois en raison des pluies diluviennes de la moisson.