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Trump promet avec humour qu'il ne construira pas de gratte-ciel au Groenland

Donald Trump s'intéresse au Groenland notamment pour ses gigantesques ressources naturelles. Donald Trump s'intéresse au Groenland notamment pour ses gigantesques ressources naturelles.[Nicholas Kamm / AFP]

Via un montage humoristique partagé sur Twitter, Donald Trump est revenu ce lundi 19 août sur sa volonté d'acheter le Groenland au Danemark, promettant de ne pas construire de gratte-ciel sur l'île arctique.

«Je promets de ne pas faire ça au Groenland !», a écrit le président américain dans un tweet, accompagné d'un photomontage sur lequel on peut voir son immense hôtel aux vitres dorées de Las Vegas s'élever au milieu d'un paysage bucolique du territoire danois de 56.000 habitants.  

Un message ironique, mais qui démontre tout de même de nouveau l'intérêt de l'ancien magnat de l'immobilier pour le rachat du Groenland. Une information révélée par le Wall Street Journal le 15 août dernier et confirmée par le locataire de la Maison Blanche lui-même dimanche 18 août. «C'est quelque chose dont nous avons parlé. Le concept a surgi et j'ai dit que stratégiquement, c'est certainement intéressant et que nous serions intéressés», a déclaré Donald Trump aux journalistes, évoquant une «grosse transaction immobilière».

Un intérêt économique et géopolitique

Le milliardaire républicain s'intéresse à cette île, qui a obtenu en 1979 le statut de «territoire autonome» du Danemark, notamment pour ses gigantesques ressources naturelles. Son rachat représenterait ainsi une «opportunité économique» pour les Etats-Unis selon les conseillers de Donald Trump cités par le Wall Street Journal. Par ailleurs, cette opération aurait également un intérêt géopolitique pour le pays de l'Oncle Sam, le Groenland étant situé dans une région stratégique, l'Arctique, où la Russie et la Chine ont déjà placé leurs pions, sur le plan militaire et en termes d'investissements.

Mais ce rachat paraît mal embarqué, au vu des déclarations des autorités danoises et groenlandaises. «Nous sommes prêts à faire des affaires, pas à vendre» le territoire, a d'abord déclaré vendredi 16 août le ministère groenlandais des Affaires étrangères sur Twitter. Puis la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a indiqué lundi 19 août que «le Groenland n’[était] pas à vendre». Donald Trump pourrait donc essuyer un échec, comme l'un de ses prédécesseurs, Harry Truman, en 1946, qui avait fait une offre de 100 millions de dollars, refusée par le Danemark.

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