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Robert de Niro réclame 6 millions de dollars à une ex-employée qui passait son temps sur Netflix

Robert de Niro n'aime pas les tire-au-flanc, et son ancienne employée, Chase Robinson, va peut être l'apprendre à ses dépens. [ANGELA WEISS / AFP].

Ancienne vice-présidente de Canal Production, société appartenant à Robert de Niro, Chase Robinson aurait profité de ses heures de travail pour faire du binge-watching sur Netflix et utiliser l'argent de l'entreprise à des fins personnelles. Elle est aujourd'hui poursuivie en justice par l'acteur.

Robert de Niro, par l'intermédiaire de sa société, a déposé plainte à son encontre, samedi 17 août, devant un tribunal new-yorkais, apprend-t-on du magazine américain Variety.

Dans le détail, Chase Robinson aurait regardé pas moins de cinquante-cinq épisodes de la série «Friends» en seulement quatre jours en janvier, puis vingt épisodes d’«Arrested Development» et dix de «Schitt’s Creek», également sur quatre jours au mois de mars.

Tout cela sur des périodes censées être travaillées. «Regarder des programmes sur Netflix n’était pas, de près ou de loin, la mission de Chase Robinson et d’après ce que nous savons et pensons, elle l’a fait pour son propre intérêt et amusement durant des heures où elle était payée pour travailler», mentionne en ainsi la plainte.

Six millions de dollars réclamés

Mais surtout, et sans doute plus grave encore, Chase Robinson aurait également détourné de l'argent appartenant à Canal Production.

Concrètement, elle aurait dépensé en deux ans 32.000 dollars en Uber et taxis (environ 29.000 euros), plus de 12.700 dollars de repas au restaurant italien Paola’s (11.500 euros) ainsi que 9.000 dollars en courses chez Dean and Deluca et Whole Foods (8.100 euros environ). Tout cela avec les cartes de crédit de la société ce qui, bien sûr, est formellement interdit.

Variety précise que Chase Robinson avait été embauchée en 2008 en tant qu'assistante de Robert de Niro, avant de devenir en 2019 vice-présidente de la production et des finances, et bénéficiait d'un salaire annuel confortable de 300.000 dollars (270.000 euros).

Elle a quitté la société en avril, en affirmant dans un courrier électronique que les accusations la visant étaient «ridicules». Affaire à suivre.

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