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Une carte mondiale de la pollution atmosphérique publiée par Greenpeace

L'Inde est le principal pollueur atmosphérique, devant la Chine L'Inde est le principal pollueur atmosphérique, devant la Chine[NARINDER NANU / AFP]

Le projet vient d'un partenariat entre Greenpeace et la NASA. L'agence spatiale américaine a confié une partie de ses données satellitaires à la branche indienne de l'ONG afin de dresser une carte mondiale des plus grandes zones de pollution.

Ce sont notamment les émissions de dioxyde de soufre (SO2) qui ont été observées, et comparées à la présence d'usines, centrales ou d'autres formes d'industries dans les régions où le gaz était le plus présent. Selon les récentes données de l'OMS, la pollution atmosphérique tue plus de 7 millions de personnes par an

Si en France, une certaine concentration de SO2 est observée en région parisienne, dans l'Est du pays et à Marseille, ce n'est rien comparé à l'Inde ou la frontière entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Dans le premier cas, c'est le grand nombre de centrales à charbon qui est la cause de cette pollution, quand ce sont plutôt les raffineries de pétrole au Moyen-Orient. 

Avec la carte, Greenpeace India publie également un rapport insistant sur le fait que l'Inde était le principal pollueur en matière de SO2. Si d'autres pays sont également cités, l'un mérite une attention particulière. C'est en effet en Russie que se trouve l'installation la plus polluante du monde, à Norilsk. La ville abrite un complexe métallurgique, et est le premier producteur de nickel (utilisé pour produire de l'inox notamment) et de palladium (principalement utilisé dans l'industrie automobile) au niveau mondial.

La Chine et les États-Unis en progression

Mais Greenpeace ne se contente pas de lister les situations catastrophiques, et donne aussi quelques bons points. «Parmi les principaux émetteurs de SO2, la Chine et les États-Unis ont réussi à réduire rapidement leurs émissions. Ils ont réussi cela en passant aux énergies propres, en particulier la Chine», peut-on ainsi lire dans le rapport.

Malgré tout, ces effets ne permettent pas encore de retourner la situation et véritablement endiguer la pollution de l'air. Il faudra poursuivre les efforts dans ce sens, et rien ne dit que les deux pays comptent s'engager davantage en faveur du climat. 

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