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Greta Thunberg estime que son autisme est un «super pouvoir»

Si l'adolescente a avoué que son diagnostic l'avait «limitée par le passé», elle a souligné la force que cela représentait aujourd'hui[Bryan R. Smith / AFP]

Greta Thunberg, la jeune militante en faveur du climat, a évoqué son autisme et en particulier le syndrome d'Asperger dont elle est atteinte. Elle a estimé qu'il représentait une sorte de «super pouvoir».

Sur Twitter, la lycéenne suédoise devenue le visage de la lutte contre le changement climatique, a réagi aux critiques qu'elle essuie sur sa «différence».

«Je ne parle pas publiquement de mon diagnostic pour me 'cacher' derrière lui, mais parce que je sais que de nombreuses personnes ignorantes le voient toujours comme une 'maladie', ou quelque chose de négatif», a écrit Greta Thunberg le 31 août.

L'autisme l'a «limitée par le passé»

Si l'adolescente a avoué que son diagnostic l'avait «limitée par le passé», elle a souligné la force que cela représentait pour elle aujourd'hui. 

«Quand les haters (les détracteurs, ndrl) vont chercher dans votre apparence et vos différences, cela signifie qu'ils n'ont rien d'autre sur vous. Et alors vous savez que vous êtes en train de gagner !», a-t-elle poursuivi.

«Cela signifie que je suis un peu différente de la norme», a-t-elle écrit à propos de son autisme, avant d'affirmer qu'être différent pouvait être un «super pouvoir». La jeune activiste a accompagné ses tweets du hashtag #aspiepower visant à encourager la perception positive de ce syndrome. 

«Seule à la maison avec un trouble de l'alimentation»

La militante a également confié qu'avant de s'être engagée en faveur du climat, elle n’avait «aucune énergie, aucun ami». «J'étais assise seule à la maison avec un trouble de l'alimentation», a-t-elle ajouté.

Au début du mois d'août, Greta Thunberg avait déclaré être «profondément perturbée» par les «campagnes de haine et de conspiration» qui la ciblaient. Il s'agissait d'une réponse au journaliste australien Andrew Bolt qui avait écrit une chronique moquant son diagnostic. Il avait critiqué la santé mentale de la jeune femme, notamment, jugeant qu'elle était «profondément perturbée».

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