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Le monstre du Loch Ness pourrait être une grosse anguille, selon une étude

Ce n'est pas un requin, pas davantage un poisson-chat ou un esturgeon géant. Et si l'insaisissable monstre du Loch Ness était... une anguille géante? [ANDY BUCHANAN / AFP/Archives] Ce n'est pas un requin, pas davantage un poisson-chat ou un esturgeon géant. Et si l'insaisissable monstre du Loch Ness était... une anguille géante? [ANDY BUCHANAN / AFP/Archives]

Ce n'est pas un requin, pas davantage un poisson-chat ou un esturgeon géant. Et si l'insaisissable monstre du Loch Ness n'était finalement... qu'une anguille géante? Après une longue étude, dont les résultats ont été dévoilés ce jeudi 5 septembre, un scientifique néo-zélandais vient en effet conforter cette hypothèse.

Le généticien Neil Gemmel, de l'université d'Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a analysé et séquencé les ADN de 250 échantillons d'eau recueillis jusque dans les profondeurs du lac écossais.

Les résultats ont conduit le scientifique et son équipe à écarter l'hypothèse d'un reptile venu du fin fond du Jurassique.

D'autres hypothèses de poissons géants écartées

Le «monstre» - affectueusement surnommé «Nessie» - dont la plus ancienne observation remonte au VIe siècle après JC, n'est pas un plésiosaure, un grand reptile aquatique. L'étude permet également d'écarter d'autres hypothèses de poissons géants - silure, esturgeon ou même requin du Groenland.

«On retrouve une quantité significative d'ADN d'anguille», qui foisonnent dans les eaux froides du Loch Ness, selon le Pr Gemmel.

Alors, les eaux froides du Loch Ness seraient-elles peuplées de spécimens géants ?

«Nos données ne révèlent pas leur taille mais la quantité que l'on a retrouvée fait qu'on ne peut pas écarter la possibilité qu'il y ait des anguilles géantes dans le Loch Ness», a souligné le généticien.

Le généticien Neil Gemmel, de l'université d'Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a analysé et séquencé les ADN de 250 échantillons d'eau recueillis en 2018 jusque dans les profondeurs du lac écossais [ANDY BUCHANAN / AFP/Archives]
Photo ci-dessus Le généticien Neil Gemmel, de l'université d'Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a analysé et séquencé les ADN de 250 échantillons d'eau recueillis en 2018 jusque dans les profondeurs du lac écossais ANDY BUCHANAN / AFP/Archives

«Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette théorie mais selon nos données, l'hypothèse d'une anguille géante reste plausible», conclut le professeur Gemmel, qui note que cette piste avait déjà été évoquée en 1933.

Les théories abondent sur la nature du monstre, allant du reptile marin préhistorique en passant par un oiseau aquatique ou... le mouvement des vagues sous l'effet du vent.

Un voile levé mais un mystère qui persiste

Si le mystère n'est pas encore complètement résolu, le professeur néo-zélandais se félicite d'avoir constitué une «excellente base de données» sur ce qui peut se trouver dans ce lac légendaire des Highlands, attraction touristique majeure pour l'Ecosse.

On y a prélevé de l'ADN d'humain, de chien, de mouton ou de bétail, mais aussi de la faune sauvage locale : cerfs, blaireaux, renards, campagnols ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux.

En 2006, après deux ans de recherches, un paléontologue écossais avait conclu que «Nessie» était en fait un éléphant d'un cirque ambulant en train de nager dans les eaux du Loch.

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