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Victime d'une amibe dévoreuse de cerveau, la petite Lily, 10 ans, est morte

La petite Lily Mae est morte au terme de 8 jours d'hospitalisation. [Capture Twitter / @KWTX].

Une petite Américaine de 10 ans est morte après avoir nagé dans le fleuve Brazos, au Texas. En cause : une infection rare causée par une amibe d'eau douce qui, après lui être entrée par le nez, a provoqué une méningo-encéphalite très grave.

Connue pour coloniser le cerveau, cette redoutable amibe de type «naegleria fowleri» (un microorganisme parasite, ndlr) est communément appelée «amibe mangeuse de cerveau».

Après l'avoir contractée, la petite Lily Mae a développé les premiers symptômes, un fort mal de tête et de la fièvre, au bout de sept jours seulement.

Comme l'explique le média local KWTX, ses parents l'ont d'abord emmenée à l'hôpital local mais son état se détériorant très rapidement, les médecins n'ont pas eu d'autre choix que de la transférer à l'hôpital Cook, spécialisé pour les enfants, à Fort Worth.

La petite est morte au terme de 8 jours d'hospitalisation, alors que la plupart des gens infectés décédent entre le troisième et le cinquième jour.

«Lily est une battante»

Les jours précédant sa mort, ses proches s'étaient rassemblés devant l'hôpital pour prier. L'une de ses tantes, Crystal Warren avait continué de croire jusqu'au bout en un possible rétablissement, même relatif, car «Lily est une battante et l'a toujours été.», avait-elle dit.

Les médecins étaient quant à eux restés beaucoup plus réservés, soulignant qu'il s'agissait le plus souvent d'une maladie fatale et, pour éviter le battage médiatique entourant cette affaire, avaient considérablement réduit leur communication.

De leur côté, les services sanitaires du Texas avaient multiplié les messages de prévention, tentant également de rassurer la population.

«L’amibe naegleria fowleri est présente dans toutes les eaux douces du Texas, mais aussi ailleurs aux États-Unis. Toutefois, il n'y a pas d'étendue d'eau qui présenterait davantage de risque par rapport à une autre. Les cas sont extrêmement rares, malgré les millions de personnes qui nagent dans les lacs et les rivières chaque année», a notamment déclaré une porte-parole.

 

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