En direct
A suivre

En 20 ans, la mortalité infantile a baissé de 50%

La réduction de la mortalité infantile progresse La réduction de la mortalité infantile progresse[©Unicef 2019]

La situation s'améliore, mais reste dramatique. Chaque année, 2,8 millions de nouveau-nés et de mères meurent dans la foulée de l'accouchement. Soit un décès toutes les 11 secondes, selon une étude de l'ONU dévoilée ce 19 septembre.

Le chiffre est particulièrement élevé quand on sait que la plupart de ces morts pourraient être évitées. «Une paire de mains formée pour aider les enfants et les mères le temps de l'accouchement, avec de l'eau propre, une nutrition adéquate, des bases en médecine et des vaccins peuvent faire la différence entre la vie et la mort», explique Henrietta Fore, directrice exécutive de l'Unicef

Améliorer la situation n'est en effet qu'une question d'investissement à faible coût. C'est d'ailleurs pour cette raison que la mortalité infantile a baissé de moitié depuis l'année 2000, selon les chiffres de l'OMS. Seulement, cela nécessite une mobilisation de la classe politique qui n'est pas évidente dans certaines régions touchées par d'autres crises sanitaires grave. 

C'est notamment le cas de l'Afrique subsaharienne, qui est la zone présentant le plus de risque pour les enfants et leur mère. Ainsi, la probabilité de décès d'un bébé y est 10 fois plus élevée que dans les pays à revenus élevés, et 50 fois supérieur pour les mères.

L'objectif de l'OMS, dans le cadre des Objectifs de Développement Durable, est désormais de réduire le ratio de décès des nouveau-nés à 12 pour 1000 d'ici à 2030 (il est aujourd'hui de 39). Pour y parvenir, l'OMS insiste sur la nécessité de mettre en place des Couverture de Santé Universelle. Cela fera notamment l'objet d'une réunion de haut niveau à l'occasion de la 74e session de l'Assemblée Générale de l'ONU le 21 septembre à New York. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités