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Etats-Unis : transmis par un moustique, le virus EEE tue un homme «en parfaite santé» en 9 jours

Sept personnes ont été infectées par la virus dans l'Etat du Michigan, depuis le début de l'année. [CC / kkolosov / Pixabay]

Un sexagénaire originaire du Michigan est décédé subitement, quelques jours seulement après avoir été infecté par le virus EEE, le virus de l’encéphalite équine de l’Est, qui lui avait été transmis par un moustique.

En seulement neuf jours, Gregg McChesney, artiste de 64 ans, est passé d’un «parfait état de santé à un état de mort cérébrale», rapporte la presse américaine. «Il a été transporté aux urgences après une crise soudaine et n’en est jamais ressorti», a regretté son frère, Mark.

Des analyses effectuées après son décès, survenu le 19 août, ont confirmé que l’Américain souffrait du virus EEE, transmis par un moustique.

Pire épidémie en dix ans

Gregg McChesney est le troisième habitant du Michigan à mourir des suites de ce virus depuis le début de l’année, sur un total de sept personnes infestées.

Tant et si bien que les autorités de l’Etat sont en alerte. «Le Michigan connait sa pire épidémie d’encéphalite équine de l’Est depuis plus de dix ans», a reconnu le Dr Joneigh Khaldun, responsable des services médicaux de l’Etat.

Face à cette épidémie, les autorités ont exhorté les habitants du sud du Michigan à annuler ou reporter leurs activités de plein air prévues en soirée. «Nos hivers sont longs alors veulent être dehors et profiter du beau temps le soir. Malheureusement, c’est un risque actuellement», a mis en garde Edward Walker, professeur de microbiologie et d’entomologie à l’université du Michigan, cité par NBC News.

Comme le précise le média, 2 à 6% des personnes piquées par des moustiques porteurs du virus EEE développent la maladie.

Lorsque c’est le cas, les premiers symptômes – maux de tête, fièvre, vomissements - surviennent quatre à dix jours après la piqure. Suit ensuite l’inflammation du cerveau, qui provoque un décès dans un tiers des cas. Les personnes qui survivent à l’encéphalite peuvent souffrir de séquelles neurologiques par la suite.

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