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Climat : 9.400 jeunes ont manifesté dans les rues de Paris

Des jeunes manifestant pour le climat, à Montpellier (Hérault), le 12 avril dernier. Des jeunes manifestant pour le climat, à Montpellier (Hérault), le 12 avril dernier. [SYLVAIN THOMAS / AFP]

Le combat de la jeunesse pour le climat est loin d’être terminé. A l’appel de l’activiste suédoise Greta Thunberg, 16 ans, ils sont à nouveau appelés à descendre dans la rue ce vendredi 20 septembre, pour une nouvelle grève mondiale. A Paris, ils étaient 9.400 jeunes à défiler dans les rues, selon les chiffres communiqués par Occurrence.

Il s’agit de la troisième mobilisation de ce genre en sept mois, sans compter les très nombreuses manifestations nationales, organisées chaque vendredi dans les plus grandes villes du monde. Des mois et des mois de mobilisation sans pause ou presque, avec une première petite victoire à la clé : l’organisation par les Nations unies du premier sommet de la jeunesse sur le climat, samedi 21 septembre, à New York.

Une mobilisation planétaire

En amont de l’événement inédit, plus de 3 000 événements dans au moins 130 pays (France, Etats-Unis, Allemagne, Kenya, Australie, Inde…) seront organisés ce vendredi, d’après les chiffres du mouvement de grève scolaire initié par Greta Thunberg, «Fridays for Future». De quoi sans doute en faire l’une des plus grandes mobilisations pour le climat de l’Histoire, et battre le record du 15 mars, quand 1,6 million de jeunes avaient battu le pavé.

De son côté, Greta Thunberg, en visite aux Etats-Unis après long un voyage transatlantique - très médiatisé - en voilier «zéro émission», prendra part à la manifestation à New York. Une nouvelle étape pour elle, après sa rencontre cette semaine avec l’ex-président Barack Obama et son témoignage devant le Congrès américain. L'égérie du mouvement a un agenda particulièrement chargé, puisqu’elle sera aussi en première ligne samedi lors du sommet de la jeunesse sur le climat à l'ONU, aux côtés de 500 autres jeunes leaders sud-américains, européens, asiatiques et africains.

Une occasion unique, pour ces derniers, de se faire entendre et de transmettre leurs propositions aux dirigeants internationaux. Une centaine d'entre eux (dont Emmanuel Macron et Angela Merkel) sera présente à New York lundi, pour le «Sommet Action Climat 2019» des Nations unies. «Il faut casser cette image selon laquelle les jeunes n’ont pas de solutions concrètes», estime Côme Girschig, 24 ans, représentant de la France sur place et co-fondateur de l’association Jeunes ambassadeurs pour le climat.

Un manque d’actions concrètes

Reste à savoir si le cri d’alarme de la jeunesse va être enfin entendu, alors que les études préoccupantes sur le changement climatique se multiplient. Les responsables politiques, dans leur ensemble, ne brillent pas par leur efficité. «Les choses vont dans le bon sens, mais pas assez vite», regrette Côme Girschig.

C’est aussi le constat du Haut Conseil pour le climat, lancé par Emmanuel Macron fin 2018, qui a jugé en juin «insuffisantes» les actions du gouvernement français. Sans compter les mauvais élèves, qui ne font ouvertement aucun effort, tels que les Etats-Unis et le Brésil, dirigés par les climatosceptiques Donald Trump et Jair Bolsonaro.

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