Une danseuse professionnelle a provoqué une belle frayeur à l'hôpital Beaumont de Royal Oak, aux Etats-Unis, lundi soir, lorsqu'elle a eu une crise de panique alors qu'elle était en pleine réalisation d'un maquillage de zombie. Son look particulièrement horrible a mis l'hôpital en alerte, provoquant un vrai malentendu.
Jai Fears n'est pas étrangère au maquillage. La jeune femme a notamment collaboré avec Charlie Wilson et d'autres artistes en tant que danseuse de secours, le «make up» est donc un art qu'elle maîtrise bien.
Mais un événement inattendu est survenu lundi, alors qu'elle se maquillait pour une campagne de marketing pour Halloween.
«Nous nous préparions à faire une séance photo pour faire du marketing pour Glam&Gore (une youtubeuse star spécialiste des maquillages horrifiques, ndlr), pour les personnes qui veulent se maquiller pour la saison d'Halloween», a expliqué Jai Fears. Au bout de trois heures de maquillage, elle a été prise d'une attaque de panique. La jeune femme a expliqué qu'elle avait l'impression que son cerveau allait exploser.
«Ils sont censés savoir !»
La danseuse professionnelle a été transportée à l'hôpital, mais toujours maquillée. Les soignants du Beaumont Royal Oak ont alors été affolés à tort en la voyant, pensant qu'elle venait de subir un grave traumatisme au visage et l'envoyant directement au service de traumatologie de niveau 1, qui ne savait pas non plus qu'elle était en réalité maquillée. Un véritable malentendu... Preuve que son maquillage était vraiment très bien réalisé.
Pour la danseuse, les médecins auraient dû être en mesure de comprendre. «Ils auraient dû savoir ! Alors non, je n’ai rien dit parce que j’estime qu’ils pouvaient voir que c’était faux», a-t-elle déclaré.
«La salle des urgences n'est pas un lieu de jeu»
L'hôpital a déclaré à Fox2 qu'il ne pouvait pas commenter spécifiquement le cas de Jai Fears, mais un porte-parole a publié une déclaration sur l'incident.
«La salle des urgences n'est pas un lieu de divertissement ni de jeu. Les médecins voient de nombreux patients atteints de problèmes médicaux graves où des vies sont en jeu. Les médecins doivent être en mesure de se concentrer sur les patients en situation d'urgence réelle.»
La jeune femme a été renvoyée chez elle le même jour. Elle a ensuite publié un statut sur Facebook en déclarant : «Permettez-moi de dire que l'anxiété n'est pas une blague ni une affaire de rire. C'était une situation grave qui s'est produite à un moment étrange», s'est-elle justifiée.