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L'aventurier Mike Horn en danger de mort sur la banquise arctique

En raison d’une glace fragilisée par le réchauffement climatique, l'explorateur Mike Horn est tombé dans l'eau glacée et serait dans une situation très préoccupante. En raison d’une glace fragilisée par le réchauffement climatique, l'explorateur Mike Horn est tombé dans l'eau glacée et serait dans une situation très préoccupante. [Sebastien SALOM-GOMIS / AFP]

La traversée tourne au cauchemar pour les explorateurs Mike Horn et Børge Ousland, lancés dans une traversée de la banquise arctique en skis de randonnées, qui font actuellement face à d’importantes difficultés naturelles. Un plan d’urgence est envisagé pour les secourir.

En raison d’une glace fragilisée par le réchauffement climatique à l'extrémité nord de la Terre, l'explorateur Mike Horn est tombé dans l'eau glacée et serait dans une situation très préoccupante ; il lui reste également peu de nourriture. «Il est en train de perdre la sensation de ses extrémités, c'est inquiétant», a expliqué sa fille aînée Annika Horn au Parisien.

«Son moral est au plus bas. Je ne l'ai jamais vu comme ça, dans un état de fatigue physique extrême», a-t-elle ajouté.

Depuis bientôt deux mois et demi, l’explorateur sud-africain Mike Horn, connu du grand public pour ses émissions sur M6, arpente les glaces du pôle Nord en compagnie de l’explorateur norvégien Børge Ousland. Il tire, 7 à 8 heures par jour, son traîneau au sommet du globe et fait face « à de grandes difficultés ». Les températures sont très instables pour la saison, variant en quelques jours de − 2 °C à − 45 °C.

«Je n'ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques»

«La glace se brise et se déplace beaucoup plus vite qu'auparavant. C'est triste à admettre pour moi, mais de toutes mes années en tant qu'explorateur professionnel, je n'ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques», a écrit le globe-trotteur dans un message transmis à ses deux filles.

Selon le Parisien, les deux aventuriers doivent encore parcourir 500 kilomètres pour rejoindre l'archipel de Svalbard, en Norvège, pour être récupérés par un voilier, le mois prochain. Mais selon sa fille, ses chances d'y arriver «sont minimes».

Un plan d'urgence pourrait être déclenché. «Parmi les différentes options, on est en train de voir s'il y a des brise-glace dans la région ou si on peut envoyer un hélicoptère», a déclaré Annika, qui reste «toujours optimiste». «Comme dit mon père, il n'y a pas de problèmes, que des solutions», positive-t-elle. Néanmoins, son père, toujours plus combatif même dans l'adversité, ne compte pas abandonner.

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