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Non, l'aventurier Mike Horn n'est pas en danger de mort dans l'Arctique

Mike Horn est parti depuis environ deux mois. [Sebastien SALOM-GOMIS / AFP]

S'ils font face à d’importantes difficultés lors de leur tentative de traversée de la banquise arctique, les explorateurs Mike Horn et Borge Ousland ne se sont jamais retrouvés en danger de mort, a fait savoir le porte-parole de l'expédition.

« Il n'y a absolument jamais eu d'appel au secours lancé par Mike ni par Borge, a déclaré ce dernier, Lars Ebbesen, au site Outside. Jamais les deux hommes ne se sont retrouvés en situation de mort ». 

« On ne peut jamais qualifier une situation au pôle Nord de ‘bonne’, là-bas ce n’est jamais facile et les deux hommes sont exténués de fatigue mais ils possèdent une très forte expérience du grand nord, a ajouté Lars Ebbesen. Les conditions sont certes très difficiles mais ils ont de bonnes chances de finir leur épopée, il leur reste sept jours de nourriture et nous les attendons pour le 5 décembre ».

Un brise-glace en route

Le porte-parole, qui ne cache pas son agacement vis-à-vis des fausses informations concernant l'expédition, a également nié que les deux hommes attendent une évacuation par hélicoptère, tout en indiquant qu'un brise-glace était en route afin de leur ouvrir un passage. Leur navire, le Pangea, risquerait en effet de se retrouer bloqué s'il tentait de le faire lui-même. Les deux explorateurs ne seraient ainsi pas bloqués, comme l'ont indiqué de nombreux médias, mais attendent de pouvoir avancer. 

Annika, la fille aînée de Mike Horn, avait elle-même donné des nouvelles rassurantes mercredi. «Là, on l’a eu ce matin, a-t-elle confié à un journaliste de C à vous. Il avait l’air plutôt fatigué je dirais.» Les conditions météorologiques se sont améliorées, permettant aux deux hommes de «sortir de la tente» et de progresser «environ une trentaine de kilomètres».

Surtout, ils ont eu le temps de «se reposer, de soigner leurs blessures, enfin leurs gelures, leurs nez notamment, les doigts et les pieds», a rassuré Annika qui les a sentis «motivés».

Alors qu'il restait 500 km à parcourir pour les aventuriers, leurs vivres ont fortement diminués. Cependant, ils semblent confiants et souhaitent aller au bout de leur périple. 

Encore 500 km à parcourir 

Le 22 novembre dernier, Annika avait confié la détresse de son père : «Ses chaussures ont pris l'eau mais heureusement, celle-ci ne s'est pas infiltrée dans les vêtements, son moral est au plus bas. Je ne l'ai jamais vu comme ça, dans un état de fatigue physique extrême. Il est en train de perdre la sensation de ses extrémités, c'est inquiétant. Avec ma soeur Jessica, on veut qu'il rentre vite à la maison».

En raison d’une glace fragilisée par le réchauffement climatique à l'extrémité nord de la Terre, l'explorateur Mike Horn était tombé dans l'eau glacée et se trouvait dans une situation très préoccupante.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Expedition Update 33: Last night was our coldest night so far. @BorgeOusland and I didn't manage to sleep much, the cold kept on waking us up. So we got up, out of the tent and started skiing at -40C in a beautiful clear night with the moonlight reflecting on the snow. This was the first clear night since we left the North Pole. Although the moonlight offered us a beautiful setting to walk in, today was another close-disaster day; but thanks to the good reflexes we have acquired over time, the situation turned out to be manageable. As we were walking Borge’s sled got caught up on some ice, so he started tugging at it to release it but the pressure of the tug caused the ice below him to give way. It was only at that moment that we realised we were walking over very thin snow-covered ice. Half of his body fell in this slush icy water, but he immediately rolled himself back and managed to get back on the more solid ice. He was wet from the waist-down on the outside of his clothing but luckily the moisture hadn’t made its way through the layers to the skin. As soon as he was out, he rolled himself in the snow to absorb a max amount of moisture. We call this method freeze drying: the moisture is absorbed and frozen by the dry snow, which can then be brushed off the exterior layer of our waterproof clothing. In these situations, the other person feels completely useless. There is nothing you can really do except assist with the detaching of the sled and potentially already setting up the tent urgently if clothing needs to be removed, changed and the body dried. We are slowly approaching the latitude of 85 degrees north on the Norwegian side, which for reminder is the same latitude where we got dropped off by Pangaea on the Alaskan side. But in the meantime we covered over 1000km of terrain passing by the North Pole. Our goal now is to power our way through to 84 or 83 degrees north with the remaining food we have, which slowly but surely starting to run out. But we are well prepared and have explored all possible alternatives, with just over 10 days of food left, it is finally time for us to go back home to our loved ones! #NorthPoleCrossing #Pole2Pole #MikeHorn

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