«Nous voyons comme une vendeuse est devenue Première ministre et comment des activistes de rue et des personnes sans éducation sont rentrées dans le cabinet». Cette phrase prononcée par le ministre de l'intérieur estonien le 15 décembre visait Sanna Marin, récemment élue Première ministre finlandaise à seulement 34 ans.
Après l'interview diffusée à la radio publique estonienne, le président du pays a décroché son téléphone s'est excusé auprès de la Finlande. L'auteur des propos, Mark Helme, a assuré que ses propos étaient avant tout un «compliment» à l'encontre de la femme politique. Prêt de perdre sa place, ce leader d'extrême droite a finalement résisté et conservé la confiance du parlement ce 17 décembre.
En réponse, Sanna Marin a tweeté être «extrêmement fière de la Finlande. Ici un enfant d'une famille pauvre peut être éduqué et atteindre ses buts dans la vie. Une caissière peut même devenir Première ministre».
La jeune politicienne a connu un pic de popularité dans le monde après son élection à la tête du gouvernement le 8 décembre dernier. Elle était devenue la plus jeune dirigeante en activité, prenant la place du Premier ministre ukrainien Oleksi Hontcharouk.