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Chercheuse détenue en Iran : Téhéran dénonce «l'ingérence» de Paris

Fariba Adelkhah, une anthropologue franco-iranienne, est détenue en Iran pour des accusations d'«espionnage».[Thomas ARRIVE / Sciences Po / AFP]

Les autorités iraniennes ont dénoncé dimanche l'«ingérence» de Paris dans l'affaire de Fariba Adelkhah, une anthropologue franco-iranienne détenue en Iran pour des accusations d'«espionnage».

Vendredi, le Quai d'Orsay a convoqué l'ambassadeur d'Iran à Paris pour dénoncer la détention «intolérable» de Mme Adelkhah et du chercheur français Roland Marchal, faisant part dans un communiqué de son «extrême préoccupation» sur la situation de Mme Adelkhah qui a cessé de s'alimenter. L'Iran, qui connaît de vives tensions avec plusieurs pays européens dont la France sur la question nucléaire, ne reconnaît pas la double nationalité.

«Le communiqué du ministère français des Affaires étrangères au sujet d'une ressortissante iranienne est un acte d'ingérence. Nous considérons cette demande comme n'ayant aucune base légale», a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes Abbas Moussavi dans un communiqué. «La personne en question (...) a été arrêtée pour des actes d'espionnage», a-t-il ajouté, précisant que l'avocat de la chercheuse avait été informé des détails du dossier.

S'agissant de M. Marchal, il est détenu pour avoir «comploté contre la sécurité nationale», et son consulat a pu avoir accès à lui «à de nombreuses reprises», a indiqué M. Moussavi. Son avocat est en contact avec la justice, selon lui.

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