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Donald Trump attend de l'Irak qu'il protège l'ambassade américaine à Bagdad

Des manifestants issus des brigades du Hezbollah s'en sont pris ce mardi à l'ambassade américaine de Bagdad. [AHMAD AL-RUBAYE / AFP]

Après l'escalade de violences de ces derniers jours entre les brigades du Hezbollah et l'armée américaine à Bagdad, Donald Trump a indiqué qu'il attendait des forces irakiennes qu'elle protège l'ambassade des Etats-Unis. Le bâtiment a été pris d'assaut par des manifestants dans la capitale irakienne.

«Nous attendons de l'Irak qu'elle utilise ses forces pour protéger l'ambassade, et ils en ont été informés!», a-t-il déclaré sur Twitter, accusant Téhéran d'être derrière ces violences. «L'Iran orchestre une attaque contre l'ambassade américaine en Irak. Ils seront tenus pour pleinement responsables», a-t-il ajouté.

Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs défendu la décision américaine de procéder à des frappes américaines en représailles à la mort vendredi d'un sous-traitant américain dans une attaque à la roquette non revendiquée mais attribuée par Washington aux brigades du Hezbollah. Ce groupe armé chiite irakien est membre du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires dominée par des factions pro-Iran et intégrée aux forces régulières.

«L'Iran a tué un sous-traitant américain et fait de nombreux blessés. Nous avons avons répondu avec force et nous le ferons toujours», a-t-il écrit.

Depuis ces raids, qui ont tué dimanche 25 combattants des brigades du Hezbollah, le sentiment anti-américain n'a cessé d'être exacerbé par les partisans pro-Iran en Irak. Le pays est secoué depuis le 1er octobre par une révolte populaire qui dénonce le pouvoir irakien accusé de corruption et d'incompétence, de même que l'influence grandissante du voisin iranien.

Des milliers de combattants et de partisans du Hachd, qui participaient au cortège funéraire des combattants tués, ont traversé les checkpoints de l'ultra-sécurisée Zone verte de Bagdad, où siège l'ambassade et les institutions irakiennes. Les forces de sécurité avaient ouvert les accès, ont constaté des journalistes. Ils ont ensuite organisé un sit-in devant l'ambassade avant de parvenir à franchir la première enceinte du gigantesque complexe américain, en dépit de tentatives des forces irakiennes de les en empêcher.

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