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Elle attend d'être mariée pour avoir des relations sexuelles, mais réalise qu'elle ne peut pas avoir de rapports

Stéphanie Muller a souffert d'une pathologie rare mais en est aujourd'hui guérie. [Capture Twitter /Daily Mail Femail]

Pour être totalement en harmonie avec sa foi catholique, une Américaine a attendu d'être mariée pour avoir des relations sexuelles avec l'élu de son coeur. Mais dès le premier rapport, elle a remarqué que quelque-chose n'allait pas...

Stephanie Muller, 23 ans, avait rencontré son mari Andrew, 31 ans, en 2013 dans une église de New York.  Deux ans plus tard, ils ont commencé à sortir ensemble, puis se sont mariés dans la foulée.

Dès le début de leur relation, le couple avait convenu de ne pas avoir de relations sexuelles et de passer à l'acte uniquement après leur mariage.

Une douleur atroce

«Je voulais attendre mon mariage parce que je ne voulais faire l'amour à personne d'autre que mon mari. Je trouve que le sexe est quelque chose de beaucoup trop intime et spécial pour le faire avec un simple amoureux. Les gens en rient parfois, mais je pensais sincèrement que c'était mieux pour moi», a-t-elle déclaré au quotidien britannique Metro.

Mais le grand soir venu, Stephanie doit pourtant se rendre à l'évidence : impossible pour elle de consommer l'amour qu'elle éprouve envers son époux, en raison d'une atroce douleur qu'elle ressent. 

Examinée par un gynécologue, la jeune femme apprend qu'elle souffre de vaginisme, une contraction involontaire des muscles du plancher pelvien qui entoure le vagin. Une condition rare qu'elle n'avait jamais remarquée auparavant puisqu' elle n'avait jamais eu de relations sexuelles. 

On lui prescrit un traitement médical dans le but d'atténuer la douleur, mais sans succès. Désespérée, Stéphanie confesse qu'elle ira même jusqu'à acheter sur Internet «un kit de dilatateurs et des livres sur le sujet», mais qu'elle n'a pas «trouvé cela utile».

Elle trouvera finalement de l'aide auprès d'un centre de santé spécialisé où sera mis en place un protocole adapté.

elle veut contribuer à aider d'autres femmes et couples

Car si du fait du tabou entourant souvent les problèmes liés à la sexualité, le vaginisme est encore très peu connu, il peut très bien se soigner dans la mesure où le diagnostic a été correctement posé.

«Une fois que j'ai commencé mon traitement au centre thérapeutique des femmes de Plainview (à New York, ndlr), en mars 2019, j'ai complètement guéri trois mois plus tard», annonce-t-elle ravie.

Aujourd'hui, Stephanie souhaite sensibiliser le public au vaginisme car elle sait mieux que quiconque que cela a un impact significatif sur la vie sexuelle des femmes.

«Le combat contre le vaginisme est difficile, parce que beaucoup de femmes en ont honte. C'était mon cas aussi, et j'ai eu beaucoup de mal à en parler. Mais avec Andrew moi avons réussi cette épreuve et nous pensons que notre histoire peut contribuer à aider d'autres couples», conclut-elle.

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