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Riposte de l'Iran : les réactions internationales

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a appelé à la désescalade. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a appelé à la désescalade.[FREDERICK FLORIN / AFP]

22 missiles sol-sol iraniens ont touché deux bases militaires américaines situées en Irak. Le lancement de ces missiles est une réponse à l'assassinat, par les Etats-Unis, du général iranien Qassem Soleimani.

Donald Trump, le président américain, a déclaré dans un tweet que «jusqu'ici tout va bien» après l'attaque iranienne. Selon lui aucun Américain n'a été blessé dans les événements de la nuit de mardi à mercredi. Il a également déclaré que les Etats-Unis allaient renforcer les sanctions à l'égard de la république islamique et que les USA «étaient prêts à la paix» avec ceux qui la veulent.

L'escalade possible des violences entre les Etats-Unis et l'Iran inquiéte les diplomaties du monde entier.

L'Europe, par la voix d'Ursula von der Leyen, a appelé à la désescalade. «L'usage des armes doit cesser pour laisser place au dialogue», a affirmé la présidente de la Commission européenne. Une réunion avec l'ensemble des membres de l'Union européenne va être organisée vendredi après-midi, annonce l'AFP.

La France, l'Allemagne et l'Angleterre, qui participent à l'accord sur le nucléaire iranien, ont également réagi individuellement, en allant dans le même sens que la diplomatie européenne.

Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et de l'Europe français, a condamné les attaques iraniennes et a appelé à la désescalade. 

Comme la France, l'Allemagne a condamné «le plus fermement» l'attaque de l'Iran a déclaré sa ministre de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer et a réaffirmé son rôle de médiateur entre les deux parties. «Nous sommes en contact depuis des jours avec toutes les parties», a annoncé Heiko Maas, le ministre des Affaires étrangères allemand. 

«Nous appelons les parties concernées à faire preuve de retenue»

Même son de cloche du côté de la diplomatie anglaise qui a condamné les attaques et a appelé au dialogue entre les parties. «Une guerre au Moyen-Orient ne profiterait qu'à Daesh (l'acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique) et à d'autres groupes terroristes», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab selon des propos rapportés par l'AFP.

La Chine a également tenu à réagir via un porte-parole de sa diplomatie : «nous appelons les parties concernées à faire preuve de retenue».

La Turquie et la Russie ont communiqué une position commune : «Nous affirmons notre engagement à désamorcer les tensions dans la région et appelons toutes les parties à agir avec retenue et bon sens et à donner la priorité à la diplomatie», ont déclaré Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, les présidents russes et turcs. 

Le discours d'Israël, ennemi déclaré du régime de Téhéran, est beaucoup plus aggressif. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu que son pays répondrait de manière «retentissante» en cas d'attaque de l'Iran à son encontre. Le leader israélien avait qualifié Qassem Soleimani, le général tué par les Etats-Unis, de «terroriste en chef» et s'était déclaré solidaire des Etats-Unis.

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