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Eruption en Nouvelle-Zélande : le bilan humain monte à 20 morts et 2 disparus

Des plongeurs recherchent samedi 14 décembre des corps de victimes de l'éruption d'un volcan sur White Island, une île néo-zélandaise [Handout / NEW ZEALAND DEFENCE FORCE/AFP] Des plongeurs recherchent samedi 14 décembre des corps de victimes de l'éruption d'un volcan sur White Island, une île néo-zélandaise [Handout / NEW ZEALAND DEFENCE FORCE/AFP]

Le bilan des personnes tuées par l'éruption du volcan de White Island en Nouvelle-Zélande est passé à 20 morts, a annoncé lundi 13 janvier la police.

Le bilan est monté suite au décès d'une des personnes hospitalisées.

Des recherches terrestres et en mer menées dimanche n'ont pas permis de repérer de signe des corps des deux dernières personnes portées disparues. Au total, 47 personnes se trouvaient sur l'île au moment de l'éruption, le 9 décembre dernier.

Le décès d'une victime australienne dans un hôpital de Sydney a porté dimanche le bilan de cette catastrophe naturelle à 19 morts, en comptant les deux disparus. «L'équipe de recherche est déçue. Nous comprenons totalement à quel point cela peut également être décevant pour les proches qui voudraient récupérer les corps», a déclaré le commissaire de police adjoint Mike Clement après le retour de cette équipe, qui comptait huit policiers.

De nombreuses personnes toujours hospitalisées 

Il a ajouté que les deux corps étaient probablement dans l'eau, mais les plongeurs sont «convaincus qu'ils ne se trouvent pas dans la zone de recherche autour de la jetée». Vingt-sept personnes étaient toujours hospitalisées en Nouvelle-Zélande et en Australie, dont 20 se trouvaient dans un état qualifié de «critique» par les médecins. M. Clement a affirmé que la police n'abandonnait pas l'espoir de retrouver les dépouilles des deux disparus. «Viendra un moment où nous aurons fait tout ce que nous pouvions, mais nous n'y sommes pas encore», a-t-il dit. «Nous ne renonçons pas facilement.»

Les scientifiques affirment que l'activité du volcan n'est plus aussi importante que lundi dernier, mais que le risque d'éruption demeure.

Des soldats recherchent les corps de victimes de l'éruption du volcan sur l'île de White Island, le 13 décembre 2019 en Nouvelle-Zélande [Handout / NEW ZEALAND DEFENCE FORCE/AFP]
Des soldats recherchent les corps de victimes de l'éruption du volcan sur l'île de White Island. [Handout / NEW ZEALAND DEFENCE FORCE/AFP]
 
 

Une lueur était toujours visible dans la nuit au niveau de la cheminée volcanique, «ce qui confirme la présence d'un important flux thermique», a déclaré Geoff Kilgour, volcanologue au sein de GNS Science, qui surveille l'activité volcanique et sismique dans l'archipel.

«Cela a été confirmé par des observations aériennes ce matin qui ont permis de repérer un cratère actif émettant des gaz volcaniques en grande quantité et à une température très élevée» supérieure à 200°C.

La plupart des personnes présentes sur le volcan étaient des touristes venus d'Australie, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Chine, d'Allemagne, de Malaisie et de Nouvelle-Zélande.

Les restes de six des personnes décédées avaient été récupérés vendredi lors d'une opération risquée par des soldats d'élite néo-zélandais. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a appelé à observer une minute de silence lundi en hommage aux victimes.

Le niveau d'alerte du volcan avait été relevé récemment, ce qui pose la question de savoir pourquoi les visites touristiques demeuraient autorisées sur White Island, également appelée Whakaari, dans le nord de la Nouvelle-Zélande.

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