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«Ça veut dire que vous allez perdre» : Bernie Sanders répond à Donald Trump qui se moquait de sa montée dans les sondages

Selon les derniers sondages, Bernie Sanders est des intentions de vote dans l'Iowa et le New Hampshire, les deux premiers Etats à voter pour la primaire démocrate (3 et 11 février). Selon les derniers sondages, Bernie Sanders est des intentions de vote dans l'Iowa et le New Hampshire, les deux premiers Etats à voter pour la primaire démocrate (3 et 11 février). [JEFF KOWALSKY / AFP]

Une réponse du tac au tac. Alors que Donald Trump a ironisé, dimanche dans un tweet, sur le bond dans les sondages pour la primaire démocrate de Bernie Sanders, ce dernier a répliqué au président, avec une punchline plutôt bien sentie.

«Wow ! Bernie Sanders le dingue grimpe dans les sondages, il a l’air en bonne position contre ses adversaires du parti qui ne fait rien. Et donc qu’est-ce que tout cela veut dire ? Restez à l’écoute !», a écrit Donald Trump, moqueur, après avoir multiplié ces dernières semaines les attaques contre le sénateur du Vermont, qualifié par l'équipe de campagne du président dans un mail de «millionnaire énergivore», qui «enseigne aux Américains comment vivre leur vie tout en faisant exactement le contraire».

Bernie Sanders, lui aussi très actif sur Twitter, ne s'est pas démonté, et a répondu au tweet du président républicain d'une seule phrase, cinglante : «Ça veut dire que vous allez perdre», en référence à la présidentielle 2020, qui approche à grands pas (3 novembre). Un post devenu viral, avec plus de 620.000 likes et 100.000 retweets, largement plus que le tweet initial de Donald Trump (plus de 110.000 likes et 20.000 retweets).

En pleine ascension dans les sondages

Il est vrai que Bernie Sanders, 78 ans, a le vent en poupe. Alors que tout le monde le disait perdu après sa crise cardiaque début octobre et son hospitalisation, qui l'avaient obligé à suspendre sa campagne, le candidat démocrate à la primaire, représentant de l'aile gauche, est finalement revenu dans la course à l'investiture de son parti. Les derniers sondages le placent même en tête des intentions de vote dans l'Iowa et le New Hampshire, les deux premiers Etats américains à voter pour la primaire démocrate (3 et 11 février), ce qui lui a valu la saillie «twitterienne» de Donald Trump.

Au niveau national, celui qui avait perdu face à Hillary Clinton lors de la primaire démocrate de 2016 est repassé depuis quelques semaines devant Elizabeth Warren, avec 20 % des intentions de vote contre 15 % pour sa rivale de gauche, mais reste encore assez loin du favori centriste Joe Biden (29 %), selon la moyenne des récents sondages, calculée par le site RealClearPolitics.

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