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Texas : un lycéen menacé d’exclusion en raison de sa coupe de cheveux

DeAndre Arnold porte des dreadlocks depuis l'âge de 10 ans, afin d’honorer la culture de sa famille[Capture vidéo]

DeAndre Arnold, lycéen du Texas, a été suspendu et est menacé d’exclusion définitive par son établissement scolaire en raison de ses dreadlocks.

Au retour des vacances de Noël, le jeune homme de 18 ans a été informé qu’il sera renvoyé et qu’il ne pourra assister à la cérémonie de remise des diplômes de fin d’année s’il ne coupait pas ses cheveux. Ce, au nom du respect du code vestimentaire du lycée public de Barbers Hill.

Une décision qui suscite la colère du lycéen, de sa famille et des organisations antiracistes. L’adolescent a notamment expliqué au site Click 2 Houston qu’il portait des dreadlocks depuis l'âge de 10 ans, afin d’honorer la culture de sa famille, originaire de Trinité-et-Tobago. 

Ainsi, lundi, DeAndre Arnold, ses parents ainsi que des militants du mouvement Black Lives Matter et de la United Urban Alumni Association, se sont présentés lors d’une réunion du Conseil scolaire. Des militants ont notamment pris la parole faisant valoir que le règlement du lycée était discriminatoire à l’égard des élèves noirs. «Il ne s’agit pas de code vestimentaire, il s’agit de surveiller les garçons noirs», a ainsi souligné l’un des activistes, cité par la presse américaine.

«Aucun point du code vestimentaire n’interdit les tresses africaines ou une autre coiffure permettant de s’attacher les cheveux. Notre politique limite la longueur, c’est comme cela depuis 30 ans», a réagi le directeur du lycée de Barbers Hills, Greg Poole.

Le combat continue

Dans le détail, le règlement interdit toute coiffure qui permettrait aux cheveux de tomber plus bas que «le haut du col de la chemise, les sourcils ou les lobes d’oreilles». Ce que DeAndre Arnold assure avoir respecté jusqu’à présent en attachant ses cheveux de manière à ce qu’ils soient relevés.

Alors que l’affaire n’a pas été résolue pendant la réunion publique – au motif  que le cas du jeune homme n’était pas à l’ordre du jour – la famille et les activistes anti-racistes vont poursuivre leur combat. «Nous sommes ici pour DeAndre, mais c'est plus que cela. Il s'agit de tous les autres DeAndres qui pourraient passer par Barbers Hill», a souligné en ce sens la mère du lycéen.

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