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Qu’attendre de la rencontre entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine ?

Le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan rencontre ce jeudi son homologue russe Vladimir Poutine. Le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan rencontre ce jeudi son homologue russe Vladimir Poutine. [AFP]

Le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan rencontre ce jeudi son homologue russe Vladimir Poutine. Mercredi, le chef d'Etat turc a déclaré qu'il espérait obtenir un cessez-le-feu dans la région syrienne d'Idleb (nord-ouest).

Lors du sommet qui aura lieu à Moscou, Erdogan abordera la situation de cette région où Ankara mène actuellement une opération contre le régime de Bachar al-Assad.

Le régime syrien, appuyé par Moscou, mène depuis décembre une offensive pour reprendre la province d'Idleb, ultime bastion de rebelles pro-Ankara et de jihadistes dans le nord-ouest de la Syrie. Les combats et bombardements ont provoqué une catastrophe humanitaire, faisant près d'un million de déplacés.

Après la mort, le 27 février, de plus de 30 soldats turcs dans des bombardements aériens attribués au régime de Bachar al-Assad, la Turquie a lancé une offensive d'envergure contre les forces du régime syrien à Idleb.

La Turquie tente de forcer la main aux Occidentaux 

Le président turc a également déclaré samedi qu'il avait demandé à la Russie de s'«ôter de son chemin» en Syrie, lors d'un entretien téléphonique la veille avec son homologue russe. 

Cette escalade a fait voler en éclats un accord conclu entre les deux dirigeants à Sotchi en 2018 pour faire cesser les combats à Idleb et y instaurer une zone démilitarisée. Elle a aussi donné lieu à de vifs échanges entre Ankara et Moscou principaux acteurs internationaux dans le conflit en Syrie où ils tentent de favoriser un règlement en dépit de leurs intérêts divergents.

Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a pour sa part appelé mercredi la Russie à «respecter ses engagements en tant que garant» de l'accord de Sotchi. Il a aussi exhorté Moscou à «user de son influence sur le régime syrien pour mettre fin à ses attaques» dans la région d'Idleb.

Dans ce dossier syrien, la Turquie a tenté d'obtenir davantage de soutien des Occidentaux en annonçant la semaine dernière l'ouverture de ses frontières avec l'Europe afin de laisser passer les migrants qui se trouvent sur son territoire.

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