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Aux Etats-Unis, des néo-nazis veulent utiliser le coronavirus comme une arme

Pour propager le coronavirus, des suprémacistes blancs américains ont évoqué l'idée de passer du temps dans des lieux publics avec leurs «ennemis» ou encore de cracher sur les boutons d'ascenseurs. Pour propager le coronavirus, des suprémacistes blancs américains ont évoqué l'idée de passer du temps dans des lieux publics avec leurs «ennemis» ou encore de cracher sur les boutons d'ascenseurs.[SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Aux Etats-Unis, des néo-nazis discutent de plans pour utiliser le coronavirus comme une arme biologique, ont découvert les services de renseignement américains.

Sur l'application de messagerie cryptée Telegram, devenue très populaire chez les néo-nazis, des suprémacistes blancs américains ont déclaré que c'était une «OBLIGATION» de propager le virus si l'un d'entre eux le contractait, explique le Service de protection fédéral, une branche du Département américain de la sécurité intérieure, dans une note publiée en février dernier.

Pour diffuser le Covid-19, ces terroristes d'extrême droite ont discuté de différentes méthodes selon les autorités américaines, ciblant en priorité les minorités et les forces de l'ordre : passer du temps dans des lieux publics avec leurs «ennemis», laisser «de la salive sur les poignées de portes» dans les locaux du FBI, «vaporiser de la salive en spray sur les visages des forces de l'ordre»...

Ils ont également évoqué plusieurs autres stratagèmes, tels que «cracher sur les boutons d'ascenseurs», «propager des germes du coronavirus dans des quartiers non-blancs», ou encore commettre des fusillades ou démarrer des incendies criminels puis laisser des «objets pleins de coronavirus» sur place pour que les détectives les trouvent. 

Des suprémacistes plus prompts que le gouvernement

Comme l'explique Yahoo News, cette note des renseignements intérieurs, couvrant la période du 17 au 21 février, montre qu'au moins plusieurs suprémacistes blancs aux Etats-Unis prenaient déjà le coronavirus au sérieux à cette époque, alors même que la menace était minimisée par le gouvernement américain. Le 26 février, Donald Trump avait par exemple déclaré que le risque de contagion étendue dans le pays était «très faible», et que le nombre de cas allait vite tomber à «un ou deux».

Aujourd'hui, les Etats-Unis - où près d'un tiers de la population est confinée - comptent plus de 22.000 personnes contaminées, et 278 morts, ce qui en fait le sixième pays du monde en termes de nombre de victimes. Et Donald Trump semble avoir enfin pris la mesure de la gravité de la situation, déclenchant l'état d'urgence mi-mars et proposant un gigantesque plan de relance pouvant dépasser les 1.000 milliards de dollars (930 milliards d'euros) pour soutenir l'économie américaine face au coronavirus. 

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