En direct
A suivre

Masques FFP2, chirurgicaux, faits maison...: quelle efficacité pour chaque type ?

Le masque chirurgical (à gauche) peut filtrer jusqu'à 80% des petites particules. [CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Le masque est devenu une denrée convoitée pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Le New York Times en a listé quelques-uns des plus utilisés par la population et ainsi que leur niveau d'efficacité.

Dans un article publié samedi, le quotidien américain a passé au crible plusieurs types de masques.

Avant tout, peu importe le type, il doit recouvrir entièrement le nez et descendre sous le menton. Une fois en place, il faut éviter de le toucher. Bien sûr, le masque ne dispense pas des gestes barrières comme se laver régulièrement les mains et la distanciation sociale.

Le média américain a commencé par le masque le plus efficace : le FFP2 (ou N95 en normes américaines). Il bloque au moins 95 % des minuscules particules (qui font moins de de 0,3 microns). A usage unique, il ne doit pas être utilisé dans les zones censées être stériles comme les salles d’opération dans les hôpitaux.

000_par383270_1_5e9c56ce8da7d.jpg

Moins efficaces, notamment à cause d’un ajustement qui peut être plus lâche, les masques chirurgicaux existent en plusieurs variétés dont certaines filtrent jusqu’à 60 voire 80% des petites particules. Bien portés, ils permettent de limiter la propagation du nouveau coronavirus en ne laissant pas passer les gouttelettes en cas d’éternuement ou de toux. Il est également à usage unique.

000_1q09ms_1_5e9c56e4380c2.jpg

«Tout couvre-visage est mieux que rien», a affirmé Le New York Times qui s’est également intéressé à tous les masques faits maison. Premièrement, un bon masque doit être assez «dense pour capter les particules virales» mais aussi pour suffisamment respirer. Comme matière, un tee-shirt en coton, de la flanelle ou un torchon tissé serré peut convenir. Il faut avoir au moins deux couches et des sangles sécurisées.

000_1qd615_1_5e9c57cc4b298.jpg

Autre masque fait maison mais avec un filtre. Le New York Times en a présenté un fabriqué en 100% coton avec une poche pour y insérer un filtre supplémentaire, notamment un filtre à café. Avec deux couches de serviettes en papier, entre 23 et 33% de particules de 0,3 micron sont bloquées, d'après le quotidien.

Attention à l'utilisation de filtres à air ou encore d'un sac sous vide. Ils peuvent être efficaces mais il y a cependant des risques car certains ne permettent pas de bien respirer ou peuvent contenir des fibres nocives qu'on pourrait inhaler. Il est en tout cas nécessaire d'avoir une couche de coton de chaque côté du filtre.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités