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Coronavirus : le port d'Anvers teste un bracelet électronique anti-Covid

Ce bracelet électronique anti-Covid est actuellement testé par une dizaine de volontaires parmi les salariés du port d'Anvers.[DIRK WAEM / BELGA / AFP]

Comment être sûr de respecter les mesures de distanciation sociale en toute circonstance ? Le port d'Anvers pense avoir trouvé la réponse en équipant ses salariés d'un bracelet électronique qui vibre et s'allume lorsque deux employés sont trop proches l'un de l'autre.

La société belge Rombit, créatrice de cet accessoire connecté, est spécialisée dans les équipements technologiques dédiés aux entreprises de logistique, à l'industrie pétrochimique et aux ports internationaux.

Avant la crise, elle travaillait sur un bracelet électronique censé améliorer la sécurité des salariés de ces secteurs. Le porteur devait par exemple être alerté si un engin s'approchait trop près de lui.

Face à la pandémie de coronavirus, Rombit a décidé d'adapter les fonctionnalités de sa création pour en faire un outil de distanciation sociale.

A l'heure actuelle, le bracelet est testé sur le port d'Anvers, par une dizaine de volontaires. Selon les informations de Ouest-France, l'initiative n'est pas au goût de la Confédération européenne des syndicats.

Les responsables du port regrettent de ne pas avoir été consultés et déplorent le manque de suivi du projet puisque, selon eux, l'employeur ne connaîtra pas la fréquence de vibration des bracelets. Jugée controversée, l'une des fonctionnalités de l'outil, qui permet d'identifier les personnes entrées en contact avec un salarié testé positif au Covid-19, n'a pas été activée.

Vendu entre 120 et 200 euros pièce, ce bracelet électronique pourrait bientôt faire son apparition en France. La société Rombit assure que des négociations sont en cours avec des entreprises de l'Hexagone, notamment dans les secteurs du BTP, de la logistique et de la pétrochimie.

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