En direct
A suivre

Coronavirus : les 5 infos essentielles de ce lundi 25 mai

Le Premier ministre Edouard Philippe lors de l'ouverture du «Ségur de la santé». Le Premier ministre Edouard Philippe lors de l'ouverture du «Ségur de la santé». [Michel Euler / POOL / AFP]

La pandémie de Covid-19 a déjà causé la mort de milliers de personnes à travers le monde. Les autorités de nombreux pays ont pris des mesures strictes de confinement de la population pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus. Les hôpitaux, qui doivent gérer l’afflux de patients contaminés, sont sous tension. Nombre de cas, mesures sanitaires, recherches… CNEWS propose un résumé de la situation avec les informations essentielles de la journée.

Le nombre de patients en réanimation continue à baisser

Le nombre de malades gravement touchés par le coronavirus et hospitalisés en réanimation a continué à diminuer lundi en France, deux semaines après la levée progressive du confinement, avec 1.609 patients recensés, soit 46 de moins en 24 heures, selon le bilan de la Direction générale de la santé.

Plus globalement, 16.798 personnes sont hospitalisées en raison du Covid-19 au 25 mai, contre 19.015 il y a une semaine le 18 mai, selon le ministère de la Santé. En 24 heures, ce sont 342 nouvelles admissions qui ont été enregistrée, contre 375 il y a une semaine.

Par ailleurs, 90 morts ont été enregistrés en 24 heures à l'hôpital. Cela porte le total à près de 28.500 décès au total en France, contre 28.215 recensés lors du dernier bilan jeudi 21 mai.

Depuis le début de l'épidémie, 100.615 personnes ont été hospitalisées, dont 17.770 en réanimation. Parmi elles, 65.199 personnes sont rentrées à domicile.

Edouard Philippe promet une hausse «significative» des salaires des soignants

En ouverture du «Ségur de la santé», le Premier ministre a promis lundi que «le quotidien des personnels soignants» à l'hôpital changerait «dans les tout prochains mois». La «reconnaissance» envers les soignants, «elle est immense dans notre pays, et elle se traduira, le président l'a dit, dans les rémunérations. Sur ce point, je le dis sans ambiguïté, la revalorisation sera significative», a assuré Edouard Philippe, en saluant la résistance du système de santé dont les Français peuvent être «fiers».

Edouard Philippe a fixé cinq axes pour la concertation, qui se déroule sous l'égide de l'ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat : «reconnaissance pour nos soignants», «investissement massif», «agilité retrouvée», «organisation territoriale», «modernisation par le numérique». Le Premier ministre a également estimé que la question du temps de travail à l'hôpital public «n'est pas un tabou».

«Ce que je crois, c'est que la crise exige de nous, non pas de changer de cap, mais de changer de rythme», a insisté Edouard Philippe. Il a souligné que «cette concertation générale» entre gouvernement et partenaires sociaux déboucherait sur des décisions «en juillet».

Didier Raoult juge «foireuse» une étude critiquant l'efficacité de la chloroquine

L'infectiologue français Didier Raoult a critiqué lundi une étude parue dans la revue The Lancet mettant en doute l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour soigner les malades du Covid-19, la jugeant «foireuse» car réalisée «par des gens qui n'ont pas vu de patients».

«Comment voulez-vous qu'une étude foireuse faite avec les 'big data' (masse de données) change ce que nous avons ?», lance Didier Raoult, de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection à Marseille, dans une vidéo postée sur le site de l'établissement.

Menée sur près de 15.000 malades, l'étude publiée dans The Lancet est la «première étude à large échelle» à apporter une «preuve statistique robuste» que la chloroquine et son dérivé, l'hydroxychloroquine, «ne bénéficient pas aux patients du Covid-19» selon le Dr Mandeep Mehra, son auteur principal.

A la suite de la publication de cette étude, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi avoir suspendu «temporairement» les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine qu'elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.

Les magasins Ikea ont rouvert en France

Après deux mois de fermeture, les magasins Ikea rouvrent leurs portes lundi 25 mai en France, mais sous conditions sanitaires strictes. «Nous sommes convaincus que la réouverture se fera de manière responsable grâce à nos efforts collectifs», peut-on lire sur le site de l’enseigne suédoise d’ameublement.

Elle indique notamment que le port du masque est obligatoire, et ce, à partir de 11 ans, en sachant qu’ils ne sont pas fournis, chaque client devra donc bien penser à venir avec le sien. Du gel hydroalcoolique est à disposition à plusieurs endroits du magasin et une distance de 1,5 mètre entre les personnes doit être respectée, est-il précisé. Des nettoyages fréquents des surfaces et matériels sont prévus.

Ikea prévient également qu’il risque d’y avoir de l’attente avant de pouvoir entrer, et conseille aux clients de préparer leurs achats à l’avance pour gagner du temps en magasin. A noter que le restaurant et les espaces de jeux pour les enfants restent fermés pour le moment. En revanche, l’épicerie suédoise est ouverte et le bistro accueille les clients pour de la vente à emporter.

Même en cas de 2e vague, la Belgique ne se reconfinera pas

Le ministre belge de l’Intérieur a affirmé dimanche que le pays ne remettrait pas en place des règles strictes de confinement anti-coronavirus. «S’il y a une deuxième vague, je pense que nous nous trouverons dans une situation différente (à celle de mars), grâce aux tests et au traçage. Je pense que nous pouvons exclure le fait de devoir revenir aux mesures strictes», a-t-il indiqué à la chaîne VTM Nieuws.

La Belgique avait pris des mesures sensiblement identiques à celles appliquées en France à partir de la mi-mars, avant de les alléger au début du mois de mai. Une situation qui a permis aux hôpitaux, selon Pieter De Crem, de ne pas avoir eu à refuser de soins médicaux aux personnes.

La Belgique est le pays le plus touché par le Covid-19 en Europe, par rapport à sa population. Sur 11,5 millions d’habitants, plus de 57.000 ont été atteints et près de 9.300, à ce jour, en sont morts (soit 81 décès pour 100.000 habitants, la France en compte 42,1 ; les Etats-Unis 29,4).

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités