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Coronavirus : les 5 infos essentielles de ce dimanche 31 mai

Selon Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports, l'offre de trains de la SNCF sera à nouveau à «100%» dès la mi-juin.[Ludovic MARIN / AFP]

La pandémie de Covid-19 a déjà causé la mort de milliers de personnes à travers le monde. Les autorités de nombreux pays ont pris des mesures strictes de confinement de la population pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus.

Mais si certains Etats, comme la France, commencent à les lever, les hôpitaux restent sous tension et doivent toujours gérer l’afflux de patients contaminés. Nombre de cas, mesures sanitaires, recherches… CNEWS propose un résumé de la situation avec les informations essentielles de la journée.

31 morts à l'hôpital en 24h, de moins en moins de malades du covid-19 en réanimation

Ces dernières 24h, 31 personnes infectées par le coronavirus sont décédées au sein des hôpitaux français. A ce jour, 14.322 patients sont hospitalisées pour une infection COVID-19 (contre 17.185 il y a une semaine, le 24 mai) et 72 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures (121 le 24/05).

Le nombre de malades en réanimation continue lui aussi de baisser. Actuellement, on compte 1.319 personnes atteintes d’une forme sévère de COVID-19, soit 6 de moins qu'hier. Elles étaient 1.655 au 24 mai. Ces dernières 24h, les services de réanimation ont enregistré 18 nouvelles admissions, contre 24 il y a une semaine.

Depuis le début de l’épidémie, 101.657 personnes ont été hospitalisées en France, dont 17.951 en réanimation. Quelque 68.355 personnes sont rentrées à domicile.

Au total, 18.475 victimes du coronavirus sont décédées au sein des établissements hospitaliers. Concernant les morts en établissements sociaux et médico-sociaux, Santé Publique France a indiqué que les données seraient actualisées mardi 2 juin.

Selon Pekin, le marché de Wuhan n'est pas le foyer d'origine du coronavirus

Bien que les premiers cas de coronavirus aient été détectés sur le marché aux animaux de Wuhan, Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (China CDC), assure que le Covid-19 ne serait en fait pas apparu là-bas.

«Il s'avère maintenant que le marché (de Wuhan) est l'une des victimes» du coronavirus, et non son origine, a déclaré le responsable chinois aux médias d'Etat, lundi 25 mai.

Gao Fu a expliqué que les prélèvements effectués là-bas début janvier n'avaient relevé aucune présence de virus sur les animaux. Un constat qui exclut d'emblée ce marché comme foyer d'origine du coronavirus. Des études ont en effet montré que le nouveau coronavirus est d'origine animale. Il proviendrait sans doute des chauves-souris et un «hôte intermédiaire» animal l'aurait ensuite transmis aux humains. «Pour que le virus passe des animaux aux humains, il faut que les animaux le portent», explique le site d'informations scientifiques Live Science. Ce qui n'est pas le cas des animaux vendus sur le marché de Wuhan.

Cela ne veut pas dire que ce dernier n'y est pour rien dans la propagation du coronavirus. Selon l'OMS, il est même certain qu'il «a joué un rôle». «Mais quel rôle nous ne savons pas, que ce soit la source ou le cadre amplificateur ou simplement une coïncidence que certains cas ont été détectés sur et autour de ce marché», a déclaré Peter Ben Embarek, expert de l'OMS en matière de sécurité alimentaire et de zoonoses (les maladies infectieuses transmissibles d'un animal à l'homme), lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève au début du mois.

Interrogé par Live Science, Colin Carlson, un professeur à l'université de Georgetown spécialiste du sujet, évoque l'hypothèse de la présence sur le marché de Wuhan au début de l'épidémie d'un «super propagateur». C'est-à-dire un individu qui aurait transmis le virus à beaucoup plus que les 2 à 3 personnes que contamine en moyenne un malade du coronavirus.

Depuis que le Covid-19 est apparu, plusieurs «super propagateurs» auraient été découverts dans le monde. Le concept est néanmoins discuté au sein de la communauté scientifique. En effet, ces personnes n'ont pas forcément de charge virale plus élevée que la moyenne des malades. C'est pourquoi certains spécialistes préfèrent parler de «situations de super propagation», liées à la forte densité de population, un endroit confiné ou encore une faible ventilation.

S'il n'est pas apparu sur le marché de Wuhan, d'où vient alors le virus ? Donald Trump et son secrétaire d'Etat, Mike Pompeo, répètent à qui veut l'entendre qu'il se serait échappé par accident d'un laboratoire de l'Institut de virologie de Wuhan. Une thèse contredite par les scientifiques du monde entier, notamment ceux de l'OMS, qui ont des preuves que le Covid-19 est d'origine naturelle.

Le Brésil devient le quatrième pays avec le plus de morts liés au coronavirus

Devançant la France, le Brésil est devenu le quatrième pays au monde ayant enregistré le plus de décès liés au coronavirus avec 28.834 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé.

Le géant sud américain reste largement derrière les Etats-Unis, pays le plus touché avec au moins 103.000 morts. Suivent le Royaume-Uni (38.376) et l'Italie (33.340), la France étant cinquième (28.771), selon le dernier comptage de l'AFP, samedi 30 mai.

Au Brésil, des experts estiment que le nombre d'infections pourrait être jusqu'à 15 fois plus élevé que ce qu'indiquent les chiffres officiels, étant donné que le pays ne pratique pas de tests de masse et qu'il accuse un retard dans leur traitement.

Les deux États qui totalisent le plus grand nombre de décès et de contaminations sont Sao Paulo et Rio de Janeiro (tous deux dans le sud-est), même si les habitants les plus affectés par rapport à leur population sont les pauvres du Nord et du Nord-Est du pays, dont les systèmes de santé sont presque à la limite de leurs capacités.

La pandémie progresse au Brésil dans un climat de confrontation entre les gouverneurs et les maires qui ont appliqué des quarantaines partielles alors que le président, Jair Bolsonaro, considère ces mesures comme une ruine économique.

«Corona-sceptique», M. Bolsonaro continue de participer aux manifestations de ses partisans et de se rendre dans les banlieues de la capitale, Brasilia, provoquant des attroupements alors que la distanciation sociale est recommandée par les experts pour lutter contre l'épidémie.

SNCF : l'offre de trains de nouveau à «100%» DèS LA MI-JUIN

Selon le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, la totalité des trains en France, du TER au TGV, sera remise sur les rails d'ici le 24 juin, à temps donc pour les départs en vacances. L'offre retrouvera ainsi à «100%» son niveau d'avant confinement.

De plus, la restriction qui consistait à laisser un siège sur deux inoccupé sera abandonnée dès le 2 juin, dans les TGV. Imposée afin de faire respecter les recommandations de distanciation physique, cette règle faisait grincer des dents à la SNCF, surtout s'agissant des TGV, seuls trains sur lesquels elle fait habituellement des bénéfices.

L'entreprise de transport a besoin d'un taux d'occupation d'au moins 60% -jusqu'à 80% dans les Ouigo- pour ne pas perdre d'argent.

Si la règle du siège vacant disparaît, M. Djebbari appelle la SNCF à tout faire pour mettre de la distance entre les voyageurs dans les trains, lorsque ces derniers ne sont pas pleins. Le secrétaire d'Etat a en outre précisé que le port du masque restera obligatoire.

ligue des champions : l'entraîneur de l'atalanta bergame avait le covid-19 lors du match contre valence

L'entraîneur de l'Atalanta Bergame, Gian Piero Gasperini, a révélé ce dimanche qu'il souffrait du Covid-19 en mars, pendant le dernier match de Ligue des champions de son équipe avant que la pandémie ne stoppe la compétition.

«La veille du match à Valence, j'étais malade. L'après-midi avant le match, encore pire. Je n'avais pas bonne mine sur le banc», a raconté l'Italien à la Gazzetta dello Sport.

L'Atalanta avait battu l'équipe espagnole 4-3 pour ce huitième de finale retour à huis clos qui avait permis au club de Bergame de passer en quarts de finale pour sa première participation à la C1.

Le coronavirus se propageait déjà en Europe et faisait des ravages dans le nord de l'Italie, notamment à Bergame qui a été l'une des villes les plus durement touchées par la pandémie.

«C'était le 10 mars. Les deux nuits suivantes à Zingonia (centre d'entraînement de l'Atalanta, ndlr) j'ai peu dormi. Je n'avais pas de fièvre mais je me sentais éreinté, comme si j'avais 40 de fièvre», raconte Gasperini, 62 ans.

N'ayant pas de fièvre, l'entraîneur n'a pas été hospitalisé et n'a fait un test qu'il y a 10 jours, confirmant qu'il avait bien eu le Covid-19.

Bergame, en Lombardie, a énormément souffert de la pandémie de Covid-19. Le match aller de l'Atalanta contre Valence (remporté 4-1), qui a fait se déplacer 40.000 supporters de Bergame à Milan où se disputait la rencontre, a été pointé par plusieurs experts comme un important foyer de contamination.

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