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Anonymous publie 269 Go de données secrètes appartenant à la police américaine

Anonymous aurait exploité une faille de sécurité des serveurs de la société Netsential.[Capture d'écran Facebook ]

269 Go de données internes appartenant aux forces de l'ordre américaines ont été publiés le 19 juin, par le groupe Distributed Denials of Secrets (DDoSecrets). Cette fuite, appelée «BlueLeaks», est attribuée aux Anonymous.

Parmi le million de fichiers dévoilés, on retrouve des emails, vidéos, enregistrements et documents écrits qui proviennent de plus de 200 services de la police américaine, dont le FBI.

«C'est le plus grand piratage ayant visé les forces de l'ordre américaines. C'est un regard interne sans précédent sur les agences étatiques, locales et fédérales chargées de protéger le public, y compris dans la réponse du gouvernement au Covid-19 et aux manifestations liées à Black Lives Matter», a déclaré Emma Best, la fondatrice de DDoSecrets au magazine Wired

Cette dernière affirme que les fichiers lui ont été transmis par une personne faisant partie d'Anonymous. Le groupe a confirmé en publiant un message sur Twitter.

Anonymous aurait exploité une faille de sécurité des serveurs de la société Netsential, une entreprise de développement web dont les services sont utilisés pour centraliser les documents des forces de l'ordre américaines.

Des données sensibles mises en ligne

Les informations publiées s'étalent sur une période de 24 ans, d'août 1996 au 19 juin 2020, jour où les Etats-Unis commémorent l'émancipation des esclaves noirs au Texas. Une date ayant un écho particulier cette année, avec les manifestations anti-racistes qui se multiplient dans le pays. 

Parmi les données internes hackées, on retrouve une note du FBI sur sa surveillance des manifestants sur les réseaux sociaux. On apprend notamment que tous les messages anti-police sont transmis aux forces de l'ordre locales. 

Selon Numerama, les autorités américains s'inquiètent des données «très sensibles » mises en ligne, comme les informations personnelles des policiers (numéros de téléphone, adresses, emails) mais aussi des numéros de comptes bancaires ou encore des photos des criminels visés par des enquêtes, mettant à mal certaines investigations en cours. 

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