Le Maroc, et particulièrement la ville de Tanger, sont sous le choc depuis ce week-end, avec la découverte du corps du jeune Adnane, âgé de 11 ans, enlevé, violé, tué puis enterré.
Le garçon était porté disparu depuis lundi dernier, alors qu’il était sorti de chez lui pour aller acheter quelque chose à la pharmacie. Des caméras de vidéosurveillance l’avaient filmé en train de suivre un individu dans la rue, près de son domicile familial. Les enquêteurs sont parvenus à identifier l’homme, âgé de 24 ans, qui a été interpellé cinq jours après les faits.
#Tanger
Adnane Bouchouf, disparu depuis plusieurs jours, retrouvé mort cette nuit, un suspect de 24 ans arrêté. Il aurait agressé sexuellement l'enfant de 11 ans avant de le tuer et procéder à son enterrement aux alentours de son domicile. (@DGSN_MAROC) https://t.co/sL2INl7bST pic.twitter.com/xlsMuOGuTC— 2M.ma (@2MInteractive) September 12, 2020
Selon 2M.ma, il aurait emmené Adnane dans un appartement, avant de l’agresser sexuellement et de le tuer, le jour même de l’enlèvement. Il aurait ensuite enterré con corps près de son domicile. Le média marocain raconte également que l’homme aurait tenté de brouiller les pistes, en envoyant une fausse demande de rançon à la famille, alors que le garçon était déjà mort. Il a finalement indiqué aux forces de l’ordre l’endroit où se trouvait la dépouille.
La peine de mort demandée
Les trois colocataires du suspect ont également été placés en garde à vue, pour ne pas l’avoir dénoncé aux autorités alors qu’ils l’auraient reconnu sur les images de vidéosurveillance diffusées sur internet. Ils ont par ailleurs expliqué aux forces de l’ordre que son comportement avait changé depuis lundi, jour du viol et du meurtre.
Depuis l’arrestation de l’individu, de nombreux marocains réclament la peine de mort à son encontre. En parallèle, les messages d’indignation et de tristesse se multiplient sur les réseaux sociaux.
Le chef du gouvernement marocain, Saâdeddine El Otmani, a lui aussi réagi en déclarant sur Facebook que c’est avec «chagrin, regret et accablement» qu’il a appris la mort du garçon. Il a présenté ses condoléances à la famille et condamné «ces comportements criminels et inhumains».