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Cinq perroquets qui insultaient les visiteurs ont été retirés d'un zoo

Les équipes du zoo espèrent que les cinq perroquets perdront cette drôle d'habitude en restant loin les uns des autres.[Pixabay]

Les perroquets ont la réputation d'être bavards, mais pas forcément celle d'être grossiers. C'est pourtant la spécialité d'Eric, Jade, Elsie, Tyson et Billy, cinq Gris du Gabon offerts au Lincolnshire Wildlife Park, un zoo de l'est de l'Angleterre. Les volatiles ont dû être séparés car ils ne cessaient d'insulter les visiteurs et le personnel.

Selon les informations de CNN, les volatiles appartenaient à cinq propriétaires différents qui ont tous décidé de confier leur animal à ce parc. Arrivés la même semaine, ils ont partagé une quarantaine avant d'être installés à la vue des visiteurs.

Lors de cet isolement, ils se sont découvert une passion commune pour les jurons, dont les employés du zoo ont été les premières victimes. «Ils ont commencé à s'injurier dans un laps de temps très court», raconte Steve Nichols. Le directeur du parc se souvient de s'être fait insulter à chaque fois qu'il passait devant leur cage. «Ils disaient tout ce à quoi vous pouvez penser, développe-t-il. C'est très facile à apprendre pour eux».

Si la réaction des visiteurs a plutôt été positive, la plupart ne se gênant pas pour répondre aux perroquets sur le même ton, la direction du parc a malgré tout préféré séparer la joyeuse bande à plumes et la retirer temporairement des espaces publics de l'établissement. «Nous étions un peu inquiets pour les enfants», justifie Steve Nichols.

L'histoire a de quoi faire sourire, mais pour le directeur de zoo, cela n'a rien d'extraordinaire. Il assure qu'il croise la route d'un perroquet doué pour le juron «trois ou quatre fois par an». Ce qui est nouveau en revanche, c'est de tomber sur toute une bande d'impolis. Ce dernier point s'explique notamment par la pandémie de coronavirus, qui a entraîné une augmentation des dons d'animaux.

Selon Steve Nichols, les propriétaires de ce genre de volatiles, qui ont passé plus de temps avec eux lors du confinement notamment, les donnent à des parcs pour qu'ils bénéficient de plus grands espaces de vie. Sur une période de quinze jours, le Lincolnshire Wildlife park accueille actuellement huit oiseaux, contre un ou deux auparavant.

A ce rythme là, d'autres pensionnaires au langage fleuri pourraient donc se présenter très bientôt. Eric, Jade, Elsie, Tyson et Billy n'ont pas dit leur dernier mot.

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