Un pays plongé dans l'effroi. L'Algérie restait sous le choc, ce lundi 5 octobre, après le meurtre particulièrement sordide de Chaïma. La semaine dernière, cette jeune femme âgée de 19 ans, a été violée puis brûlée vive par un homme, dans une commune située près d'Alger.
Comme le relate Afrik.com, portail francophone d'actualités sur le Maghreb et l'Afrique noire, le corps de Chaïma a été retrouvé vendredi 2 octobre, dans une station-service abandonnée de Thenia, une ville située à une soixantaine de kilomètres à l'Est de la capitale algérienne.
Selon le témoignage de la mère de Chaïma relayé par les médias locaux, la jeune femme n'avait plus donné signe de vie depuis quelques jours après avoir été envoyée par sa famille régler une facture de téléphone en ville.
Violée et brulée vive près d'#Alger. Ensemble nous demandons justice #JeSuisChaima pic.twitter.com/5zQud7B26V
— Khier Saidani (@khiersaidani) October 5, 2020
C'est en chemin que Chaïma a croisé son bourreau. L'homme l'a forcée à le suivre, avant de la violer, de l'égorger et de la brûler. Le meurtrier présumé, arrêté rapidement et qui a avoué les faits, s’est ensuite débarrassé du corps calciné dans la pompe à essence.
L'homme aurait déjà tenté d'attaquer Chaïma en 2016
La mère de la victime a affirmé que l’auteur du crime serait un repris de justice, qui aurait déjà tenté de violer Chaïma en 2016, alors que celle-ci n’avait que 15 ans.
#Algérie : Assassinat de la jeune Chaima : « Ça dénote l’absence d’humanité » La https://t.co/zs5gGj5lGf via TSA - Tout Sur l'Algérie
— dzonline - Algérie (@dzonline) October 5, 2020
Selon la presse algérienne, la famille de Chaïma avait à l’époque déposé plainte. Une enquête avait été ouverte mais n'avait pas abouti.
Reste que l’affaire du meurtre de Chaïma a rapidement fait grand bruit en Algérie : d’abord à Reghaïa, commune d’où sa famille est originaire, puis dans le pays tout entier et jusqu'en France sur les réseaux sociaux, où le mot-dièse #JeSuisChaima faisait partie lundi des tendances les plus partagées du réseau social Twitter.
La famille de la victime ne compte de son côté pas en rester là et réclame une peine de mort contre le coupable.