«La police française tire sur un homme et le tue après une attaque fatale au couteau dans la rue». Le titre donné par le New York Times à son article concernant l’assassinat du professeur de Conflans Sainte-Honorine par un terroriste, samedi 17 octobre, a suscité l’indignation de très nombreux internautes.
La tournure du titre du journal américain laisse en effet supposer que l’islamiste qui a décapité le professeur a été la victime de la police. En omettant au passage le caractère terroriste de l’attaque.
A high school teacher was decapitated for blasphemy in France—the most secular of nations—and the @nytimes frames it like this pic.twitter.com/xnxJKGNfiE
— Claire Lehmann (@clairlemon) October 17, 2020
Les réactions n’ont pas manqué suite à la publication de l’article. «C’est comme ça que le New York Times, journal de gauche de plus en plus répugnant, a formulé la décapitation d’un professeur en France», décrit un homme politique anglais.
This is how the ever more loathsome left-wing New York Times has framed yesterday’s decapitation of a teacher in France.
Dissembling and Propaganda pic.twitter.com/wOtxich18e— Peter Whittle AM (@prwhittle) October 17, 2020
«Je ne comprends pas pourquoi ils font ça. C’est diabolique. Quel est l’intérêt ?», réagit un internaute. «‘Attaque fatale au couteau’ doit être la façon la plus douce pour parler de décapitation», pointe un autre.
En France, la journaliste Eugénie Bastié a tweeté : «De l’art du déni dans la presse multiculturaliste américaine».
De l’art du déni dans la presse multiculturaliste américaine : « La police française abat un homme après une attaque mortelle au couteau dans la rue » https://t.co/N8tfArlTYo
— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) October 17, 2020
Le quotidien américain a ensuite – très légèrement - modifié son titre, en intégrant le terme «décapitation» : «La police française tue un homme qui venait de décapiter un professeur dans la rue». Un moindre mal.