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Election américaine : qui sont les favoris pour la présidentielle de 2024 ?

Beaucoup de femmes semblent être en mesure de se présenter pour 2024 Beaucoup de femmes semblent être en mesure de se présenter pour 2024.[ SAUL LOEB-OLIVIER DOULIERY-MANDEL NGAN-Jim WATSON / AFP]

La campagne ne s'arrête jamais vraiment. Aux Etats-Unis, alors que l'élection présidentielle de 2020 bat son plein, nombreux sont ceux qui se placent déjà pour 2024. L'enjeu est d'autant plus important que ni Donald Trump ni Joe Biden ne devraient être candidats dans quatre ans, laissant la porte ouverte à de «nouveaux» visages.

Chez les démocrates 

Kamala Harris 

La vice-présidence, un tremplin pour Kamala Harris ? Cela semble en effet être le cas. En acceptant d'être la colistière de Joe Biden pour 2020, elle a entériné sa volonté de peser sur la politique américaine pour les années à venir. Son ambition présidentielle aurait même inquiété chez les démocrates, qui craignent une vice-présidente peu loyale, pensant plus à son avenir personnel qu'au bon fonctionnement de la Maison Blanche. Toujours est-il qu'après une campagne remarquée dans la primaire et son nom aujourd'hui collé à celui de Joe Biden, elle semble être devenue le visage du camp modéré chez les démocrates. À moins d'un accident, il semble peu probable qu'elle ne soit pas l'une des favorites pour 2024.

Alexandria Ocasio-Cortez

Trop jeune en 2020, sur sa lancée en 2024 ? Alexandria Ocasio-Cortez, 31 ans, n'a jamais officialisé ses ambitions présidentielles. Passée du statut d'inconnue à véritable icône progressiste en quelques mois, la représentante de New York au Congrès était quoi qu'il arrive trop jeune pour viser la Maison Blanche en 2020. Dans quatre ans, elle sera dans les clous pour être élue (avoir 35 ans le jour de l'investiture, ndlr), et bénéficiera certainement du soutien de toute la gauche du parti. Entre-temps, elle devrait continuer à agir au Congrès, où ses discours continuent de captiver les réseaux sociaux dans le monde entier. 

Pete Buttigieg 

Il avait dynamité la campagne démocrate par son profil atypique. Modéré, homosexuel, polyglotte et très croyant, Pete Buttigieg a bien cru réussir le hold-up après sa victoire dans l'Iowa lors du premier caucus de la primaire démocrate. Cependant, les scrutins qui ont suivi n'auront pas été aussi positifs, et sa campagne s'est finalement arrêtée. Aujourd'hui, l'ancien maire de South Bend (Indiana) n'a plus aucun mandat, ce qui lui laisse toute latitude pour intégrer une éventuelle administration Biden, ou pour jouer la carte de l'opposition sur les plateaux télévisés en cas de victoire de Donald Trump. D'ailleurs, en décembre 2019, un sondage Axios-SurveyMonkey auprès des électeurs démocrates faisait de lui le favori de son parti pour 2024. Il lui faut désormais réussir à rester populaire pendant les quatre prochaines années pour garder une chance. 

Chez les républicains

Mike Pence

Comme Kamala Harris pourrait le faire, Mike Pence partira avec l'avantage de l'expérience en 2024. Car pour rappel, 14 vice-présidents se sont finalement retrouvés commandant en chef des Etats-Unis. Le dernier exemple remonte à George H.W. Bush, qui avait succédé à Ronald Reagan en 1988. Dans le sondage Axios-SurveyMonkey chez les favoris républicains pour 2024, Mike Pence était d'ailleurs assez largement en tête en décembre 2019. Reste à savoir quel sera son rôle pour les quatre années à venir, et en quelle mesure il arrivera à maintenir son statut de favori.

Ivanka Trump

Et si la dynastie Trump n'en était qu'à son début ? Le président n'a pas hésité à publier des vidéos montrant son nom résister au temps avec des pancartes comportant les inscriptions «Trump 2028», «Trump 2032», etc... Une blague pour certains, une promesse pour ceux qui espèrent voir Ivanka Trump prendre la suite de son père. Et ils sont nombreux à en croire le sondage Axios-SurveyMonkey évoqué plus tôt. Elle est en effet le quatrième nom le plus évoqué, alors que son frère Donald Trump Jr. est le second. Si elle a toujours déclaré ne pas avoir d'ambitions politiques, sa popularité chez les républicains et son expérience à la Maison Blanche pourraient lui faire changer d'avis. 

Nikki Haley 

Ambitieuse, expérimentée et conservatrice, Nikki Haley coche beaucoup de cases pour une candidature à la présidence du pays. À la différence de beaucoup de républicains cependant, l'ancienne ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU est une femme, assez jeune (48 ans) et fille d'immigrés indiens. Un profil qui pourrait à la fois convaincre les plus conservateurs et les plus modérés du parti de voter pour elle dans quatre ans. De plus, contrairement à Ivanka Trump, il y a peu de place au doute quant à ses ambitions. Ainsi, lors de la convention nationale des républicains, son discours parlait aussi bien de ses réussites que celles de Donald Trump. Une première apparition de campagne avant l'heure ?

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