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Mozambique : plus de cinquante personnes décapitées par des jihadistes

Au Mozambique, les attaques jihadistes se multiplient. [Photo d'illustration / CC / La Priz].

L'horreur sans limite. Plus de 50 personnes ont été décapitées et démembrées par des jihadistes dans le nord du Mozambique, en proie à de violentes attaques criminelles ces derniers mois.

Les autorités de ce pays lusophone, situé au Sud-est du continent, ont d'abord confirmé l'information lundi 9 novembre, avant que celle-ci ne soit progressivement reprise par la presse locale et mondiale.

Lors d'une conférence de presse, la police a confirmé que des jihadistes liés à Daesh avaient tué leurs victimes dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays, au cours des trois jours précédents.

Selon leurs déclarations, plusieurs villages ont été attaqués et leurs habitants décapités et démembrés dans les districts de Miudumbe et Macomia.

Des femmes et des enfants ont également été enlevés, et des maisons ont été brûlées, selon Bernardino Rafael, le commandant général de la police mozambicaine.

Rassemblés sur un terrain de football avant d'être tués

«Ils ont brûlé les maisons puis ont poursuivi la population qui avait fui dans les bois et ont commencé avec leurs actions macabres», a-t-il ajouté. Les jihadistes ont rassemblé leurs victimes sur un terrain de football du village de Muatide avant de les tuer sauvagement. D’autres auraient été tuées dans les bois.

Depuis 2017, les forces de sécurité de la province de Cabo Delgado combattent un groupe armé qui a prêté allégeance à Daesh, précise notamment Al Jazeera.

Par ailleurs, le site Actu17, reprenant les informations de l'agence de presse mozambicaine, rapporte que des hommes avaient déjà attaqué le village de Nanjaba en fin de semaine dernière. Là encore, deux personnes ont été décapitées et des femmes ont été enlevées.

Des offensives successives, qui s'ajoutent à celles perpétrées en avril dernier, lorsque les terroristes islamistes avaient encore abattu puis décapité une cinquantaine de jeunes qui auraient refusé de rejoindre leurs rangs.

Les condamnations de la communauté internationale se sont multipliées, depuis que les faits ont été révélés. Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a exigé l'ouverture immédiate d'une enquête.

Ce mercredi 11 novembre, dans deux tweets rédigés successivement en français en en portugais, le président Emmanuel Macron a quant à lui déclaré que «des barbares détournent une religion de paix pour semer la terreur». «Le terrorisme islamiste est une menace internationale qui appelle une réponse internationale», a-t-il ajouté.

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