La vie de ce petit chien errant aurait pu finir tragiquement. Après s'être embourbée dans une flaque de goudron, une femelle Askal, un type de chien des rues assez répandu en Asie, a pu être sauvée par des ouvriers d'un chantier. Les images sont impressionnantes.
Le quotidien britannique The Daily Mail, qui se fait l'écho de cet émouvant sauvetage, explique que la malheureuse courait autour d'une zone industrielle de Nakhon Nayok, en Thaïlande, le 6 décembre dernier, lorsqu'elle s'est aventurée dans une grosse flaque d'asphalte fondu sans pouvoir en ressortir.
Les ouvriers, affectés à la construction d'une route, avait fait couler le goudron à cet endroit sans prendre en compte le fait que cela pouvait constituer un redoutable piège aux dizaines de chiens errants du coin.
Une pelleteuse réquisitionnée
Et c'est donc précisément ce qui est arrivée à la petite chienne. Prise au piège de la monstrueuse glu, elle a désespérément tenté de s'en extraire, en vain, se retrouvant davantage coincée encore à chaque effort. Résultat : sa jolie robe brun clair s'est retrouvée toute noire, et surtout lourde, l'enveloppant comme un sarcophage.
Finalement, c'est un jeune homme de 30 ans, répondant au nom de Supatra Baisri, qui, passant a proximité, a pu donner l'alerte.
Stray dog is rescued - and given a nice bath - after getting trapped in melted rubberized asphalt in Thailand https://t.co/cBrgSDEM0Y
— Daily Mail Online (@MailOnline) December 8, 2020
«J'ai d'abord essayé d'atteindre le chien avec un bâton parce que je ne pouvais pas entrer dans le goudron sinon j'aurais été coincé moi aussi. Malheureusement, je n'ai pas pu atteindre l'animal pour l'aider», a-t-il expliqué.
Ce faisant, Supatra Baisri a appelé les services d'urgence et ces derniers, appuyés par les ouvriers du chantier, ont réquisitionné une pelleteuse pour enfin sauver la pauvre chienne.
Baptisée «Mali», elle est maintenant en sécurité
Après l'avoir aspergée d'huile de benzine, une essence réputée pour son pouvoir dissolvant, les vétérinaires lui ont ensuite prodigué tous les soins adaptés. Une opération qui aura nécessité plus de deux heures en tout. Ses sauveurs lui ont même donné un prénom : «Mali».
«Les gens doivent faire beaucoup plus attention à la façon dont ils éliminent ou entreposent des produits toxiques. Cela peut causer tellement de tort aux animaux. Si personne n'avait trouvé Mali, elle serait morte aujourd'hui», a résumé, avec sagesse, un vétérinaire.