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Le magazine américain Forbes met en garde toutes les entreprises qui embaucheront des ex-collaborateurs de Donald Trump

Une décision prise suite aux émeutes qui se sont déroulées au Capitole à Washington, le 6 janvier[SAUL LOEB / AFP]

L'ultimatum est lancé. Dans un long article intitulé «Pourquoi nous tenons responsables ceux qui ont menti pour Trump» , le directeur de la rédaction du magazine américain Forbes a lancé un avertissement à toutes les entreprises qui embaucheront les anciens conseillers de Donald Trump.

«Que Donald Trump troque son costume de commandant en chef pour celui de menteur en chef n'a pas supris la rédaction de Forbes [...] Ce qui nous a vraiment frappé : le nombre de personnes prêtes à donner du crédit à ses évidents mensonges, en son nom», a écrit Randall Lane dans son article

Dans le viseur du puissant journaliste américain ? Sean Spicer, Kellyanne Elizabeth Conway, Sarah Huckabee Sanders, Stephanie Grisham et Kayleigh McEnany, tous anciens conseillers de Donald Trump qui, pour Randall Lane, se sont rendus coupables d'avoir aidé à diffuser les «mensonges» du président américain pendant quatre ans.

Un comportement jugé irresponsable par la rédaction de Forbes, qui a donc pris cette décision inédite et irrévocable : «Que ce soit clair pour les entreprises : Embauchez un de ces fabulistes cités plus haut, et Forbes considérera que tout ce que votre entreprise relaiera est un mensonge. Nous allons scruter, vérifier et revérifier, investiguer avec le même scepticisme que lorsque nous lisons un tweet de Trump. Vous voulez vous assurer que le plus puissant magazine économique du monde vous considère comme une potentielle source de désinformation ? Embauchez ces personnes.»

Donald Trump, paria ?

Une décision prise suite aux émeutes qui se sont déroulées au Capitole à Washington, le 6 janvier, et qui ont exacerbé les tensions dans un pays plus que jamais divisé depuis quatre ans. Quelques heures après les violences que les médias américains ont qualifié d'insurrection, menées par des partisans de Donald Trump qui refusent de reconnaître sa défaite, Twitter avait décidé de bannir définitivement le compte du président américain, «en raison du risque de nouvelles incitations à la violence». 

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